Les coups d'éclat d'Hugo Chavez Août 2007 : le médiateur avec les Farcs

ingrid betancourt
Ingrid Betancourt © UN Photo / Jenny Rockett

20 août 2007. Hugo Chavez déclare qu'il serait prêt à rencontrer les chefs de la guérilla colombienne des Forces armées révolutionnaires de Colombie. Les Farcs, retirées dans la jungle, détiennent de nombreux otages, dont Ingrid Betancourt, candidate des Verts à la présidentielle colombienne, enlevée le 23 février 2002. En septembre, le président vénézuélien dit aussi vouloir rencontrer Manuel Marulanda, le chef des Farcs, avec Nicolas Sarkozy, pour évoquer l'échange de 45 otages contre 500 guérilleros emprisonnés.

Les preuves de vie d'Ingrid Betancourt

Malgré son insistance, le président colombien Alvaro Uribe s'oppose à cette rencontre et à la création d'une zone démilitarisée que les Farcs jugent "indispensable" en vue de l'échange. Mais le chef de l'Etat colombien accepte tout de même une médiation soutenue par la France et les Etats-Unis. Fin octobre, une première rencontre a finalement lieu entre Hugo Chavez et un responsable des Farcs, Rodrigo Granda. Le 5 novembre, plusieurs représentants de la guérilla sont aussi reçus au Venezuela. Aujourd'hui, le président vénézuélien dit avoir l'assurance qu'Ingrid Betancourt est toujours vivante. Lors de sa visite en France, le 20 novembre 2007, il devait apporter de nouvelles preuves de vie de l'otage franco-colombienne. "Malheureusement, nous ne les avons pas encore, mais nous savons que le chef des Farcs a ordonné qu'on nous envoie ces preuves", avait-il finalement déclaré promettant de les fournir avant la fin de l'année. Finalement, la franco-colombienne sera libérée le 2 juillet 2008.