Jean-Jacques Debacq : le responsable des contraventions accusé de faire sauter ses PV
Selon Mediapart, le préfet Jean-Jacques Debacq, qui est aussi le directeur de l'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), n'aurait aucun scrupule à se faire rembourser ses contraventions "par son administration - c'est à dire par le trésor public". Une accusation qui met dans l'embarras le patron des PV en France, d'autant que le site Web d'informations cite une "douzaine de contraventions" relevées par radar automatique et contractées avec son véhicule de fonction, pour un montant total de près de 700 euros.
Jean-Jacques Debacq estime quant à lui qu'il n'a rien fait de répréhensible selon iTélé. Le ministère de l'Intérieur prend tout de même l'affaire au sérieux et a confirmé l'ouverture d'une enquête sur les soupçons dont fait l'objet le préfet. "Les faits rapportés par la presse sont graves. Il s'agit de faire toute la lumière sur cette affaire et d'établir la véracité des faits", a déclaré le porte-parole du ministère, Pierre-Henry Brandet. Jean-Jacques Debacq, préfet apprécié, a effectué une carrière exemplaire dans l'administration. Il a même été décoré chevalier de la Légion d'Honneur. Si les faits sont avérés, son image publique risque bien d'en souffrir.
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