Julie Gayet : l'appartement de Michel Ferracci, le "bandit corse", un mythe ?

Julie Gayet : l'appartement de Michel Ferracci, le "bandit corse", un mythe ? Selon Mediapart, l'appartement qui aurait accueilli les rencontres de François Hollande et Julie Gayet serait lié "au grand banditisme corse". Une théorie remise en cause dans la presse ce lundi.

Une adresse, le 20 rue du Cirque, dans le 8e arrondissement de Paris, et un nom, Michel Ferracci. L'appartement qui se trouve au cœur des révélations de Closer sur la relation entre François Hollande et Julie Gayet a fait l'objet de plusieurs enquêtes publiées ce week-end. Selon Mediapart et l'hebdomadaire Le Point, le "pied à terre" qui aurait été prêté à Julie Gayet pour ses rendez-vous secrets avec le chef de l'Etat, serait la propriété de Michel Ferracci, un homme de cinéma à la réputation sulfureuse.

Michel Ferracci serait étroitement lié au gang de la Brise de mer, une organisation corse impliquée dans l'affaire du cercle Wagram. Michel Ferracci, qui a dirigé le cercle de jeu parisien, aurait été d'ailleurs condamné à 18 mois de prison avec sursis dans cette affaire de blanchiment. Mais depuis, celui-ci est devenu acteur et joue dans la série "Mafiosa". Julie Gayet aurait-elle attiré le président de la République dans un appartement financé par de l'argent sale ? L'hypothèse est explosive, mais l'emballement médiatique a peut-être été un peu exagéré.

Un appartement loué par Emmanuelle Hauck

L'avocat de Michel Ferracci a tout d'abord nié un quelconque lien de son client avec l'appartement de la rue du Cirque. En réalité, si le logement a été prêté à Julie Gayet, ce n'est pas Michel Ferracci qui était à l'origine de l'initiative mais son ex-femme, Emmanuelle Hauck, actrice et donc amie de Julie Gayet. Emmanuelle Hauck n'est que locataire de l'appartement selon le monde qui reproduit le témoignage de Michel Ferracci. Elle serait même passée par une agence pour le louer.

Pourquoi alors le nom de "Ferraci" apparait-il sur la boîte aux lettres de l'appartement ? Selon le principal intéressé, c'est parce que ses enfants portent le même nom que lui. Quant aux pages blanches, elles associeraient le logement à Michel Ferracci pour une raison simple : ses enfants ont transféré un vieil abonnement Internet d'un ancien logement où la famille vivait avant leur séparation. Le nom de l'abonnement serait resté à Michel Ferracci. "Je ne suis pas un voyou", conclut Michel Ferracci dans les colonnes du Monde affirmant qu'il envisage des poursuites contre Mediapart.

EN VIDÉO - Les Français n'étaient pas vraiment choqués ce vendredi au sujet des rumeurs de liaison entre le président François Hollande et l'actrice Julie Gayet.

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