"Mort de Chirac" : des recherches en masse depuis mercredi sur le Web
Sur le moteur de recherche Google, le mot clé "Chirac mort" ou les requêtes associées explosent. Les rumeurs de sa mort ont créé un vrai emballement sur Internet...
C'est à partir de rumeurs insistantes relayées sur les réseaux sociaux, qui ont pris de l'ampleur à la mi-journée mercredi, que les machines à spéculations sur la mort de Jacques Chirac se sont emballées. Peu après midi, pourtant, la famille de l'ancien président a fait savoir à l'AFP que Jacques Chirac était bien vivant, toujours hospitalisé. Ses proches ont, en outre, demandé que l'on "respecte sa tranquillité". Ce démenti n'a manifestement pas détourné les internautes de leurs recherches sur l'état de santé de l'ancien président. Il suffit de jeter un oeil aux volumes de recherches effectuées sur Google pour s'en rendre compte.
Depuis hier, plus de 200 000 requêtes concernaient Jacques Chirac sur le moteur de recherche Google. Et comme le révèle l'application Google Trends, la recherche associée la plus fréquente est "mort de chirac", puis "hospitalisation de Jacques Chirac". L'outil d'autocompression de Google, qui suggère les requêtes les plus populaires du moment, propose directement "Jacques Chirac" et "Jacques Chirac mort" dès lors que la lettre "j" est entrée dans le champ de recherche. Quand on ose taper "Jacques" et/ou "Chirac", les mots "mort" ou "décès" sont immédiatement suggérés.
Les courbes statistiques démontrent, en outre, l'intérêt qui s'est manifesté mercredi matin, mais qui demeure encore. Il faut dire qu'aucune bonne nouvelle n'a été annoncée depuis l'hospitalisation de l'ancien président. Ce jeudi matin, Le Parisien écrivait que l'inquiétude persistait sur l'état de santé de Jacques Chirac. "De sources concordantes, le vieux patriarche serait dans un état critique qui fait potentiellement redouter le pire pour les prochaines heures. [...] Sa famille aurait été avisée qu'elle aurait peut-être à décider de son sort", peut-on lire dans le quotidien.
En vidéo - En Corrèze, on craint la disparition de Jacques Chirac :
Crédit vignette : Patrick Kovarik/AP/SIPA