Léonard Tsuguharu Foujita : un peintre japonais, mais un succès en France

Léonard Tsuguharu Foujita : un peintre japonais, mais un succès en France Léonard Tsuguharu Foujita est à l'honneur ce mardi dans le fameux doodle de Google car il naissait il y a tout juste 132 ans au Japon. Mais c'est en France qu'il connut ses véritables succès de peintre.

Google a décidé, en ce jeudi, de rendre hommage à Léonard Tsuguharu Foujita, né il y a exactement 132 ans, en 1886, à Tokyo. Ce peintre, dessinateur, mais aussi graveur grandit dans un monde érudit et ouvert, ce qui le mènera à étudier le français très tôt, dès l'école primaire. Alors étudiant aux Beaux-Arts dans la capitale japonaise, il décide, après l'obtention de son diplôme, de partir pour la France. C'était en 1913 et à cette époque, le quartier de Montparnasse était fréquenté par tous les artistes en vogue. Léger, Matisse, Modigliani... Tous vont bientôt devenir ses fidèles compères mais à son arrivée, il croise la route d'un certain Pablo Picasso, ce qui constitue une rencontre fondamentale.

Grâce au peintre espagnol, Léonard Tsuguharu Foujita évolue et multiplie ses ambitions : il est décidé à devenir une figure de l'art moderne, qui détermine une large période de l'histoire de la peinture mais qui restera comme la rupture avec l'art classique. Sa détermination et ses premières années à Montparnasse se concluront par son premier succès parisien lors d'une exposition en 1917. Définitivement installé à Paris, alors qu'il avait promis à sa famille de revenir au bout de trois ans, Léonard Tsuguharu Foujita obtient la nationalité française en 1955.

Il quittera l'Europe au début des années 1930 pour une itinérance en Amérique du Sud avant de regagner le Japon, où le bruit de son succès s'était répandu. La guerre est passée et il revient définitivement en France mais meurt à Zurich, en Suisse. Il repose dans la chapelle Foujita à Reims, édifice qu'il avait décoré de ses fresques avec l'aide de son parrain, le directeur de la maison de champagne Mumm.