"On appelle cela l'emprise"

Dominique Strauss-Kahn, alors président du FMI, et son épouse Anne Sinclair le 15 octobre 2009 au mariage de Jean-Christophe Cambadelis à Paris. © NIKOHADJ / SIPA

Après coup, Anne Sinclair analyse son aveuglement. A sa source, elle pointe d'un côté la personnalité de Dominique Strauss-Kahn, de l'autre, le modèle légué par sa propre mère à elle. "Avec le recul, j'ai réalisé quelle forme de dépendance me liait à Dominique, explique-t-elle. Avec lui, je reproduisais un modèle bien connu dont je n'étais, à vrai dire, pas émancipée : l'impossibilité de déplaire, la hantise du désaccord et du courroux de l'autre. On appelle cela l'emprise. Elle peut être d'ordre sexuel, intellectuel, elle était pour moi d'ordre affectif".

Après coup, Anne Sinclair analyse son aveuglement. A sa source, elle pointe d'un côté la personnalité de Dominique Strauss-Kahn, de l'autre, le modèle légué par sa propre mère à elle. "Avec le recul, j'ai réalisé quelle forme de dépendance me liait à Dominique, explique-t-elle. Avec lui, je reproduisais un modèle bien connu dont je n'étais, à vrai dire, pas émancipée : l'impossibilité de déplaire, la hantise du désaccord et du courroux de l'autre. On appelle cela l'emprise. Elle peut être d'ordre sexuel, intellectuel, elle était pour moi d'ordre affectif".
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