7 mai 2010 : l'UE au secours de la Grèce

Le Premier ministre grec George Papandréou (à droite) et le commissaire européen Olli Rehn, fin 2010. © Union européenne, 2011
Coup d'éclat. Plombée par la crise et par un déficit structurel, la Grèce est en grandes difficultés au début de l'année 2010. Les agences de notation, qui tour à tour abaissent la note de la dette du pays, menacent de l'asphyxier et de le conduire à la banqueroute. Très vite, Nicolas Sarkozy, conscient que c'est l'ensemble de la zone euro qui est en danger, se prononce pour une aide européenne à Athènes. Il lui faudra notamment convaincre Angela Merkel. Et il y parviendra le 15 mars, le 11 avril et enfin le 7 mai, avec la négociation puis l'annonce d'un plan d'aide européen de 110 milliards d'euros, reposant sur des prêts bilatéraux. L'un de ses succès à l'international à ce jour. Le chef de l'Etat sera aussi dit-on à l'origine du fonds de stabilisation de 750 milliards d'euros mis en place par l'UE par la suite. Le Portugal et l'Irlande en ont depuis bénéficié.
Coup d'éclat. Plombée par la crise et par un déficit structurel, la Grèce est en grandes difficultés au début de l'année 2010. Les agences de notation, qui tour à tour abaissent la note de la dette du pays, menacent de l'asphyxier et de le conduire à la banqueroute. Très vite, Nicolas Sarkozy, conscient que c'est l'ensemble de la zone euro qui est en danger, se prononce pour une aide européenne à Athènes. Il lui faudra notamment convaincre Angela Merkel. Et il y parviendra le 15 mars, le 11 avril et enfin le 7 mai, avec la négociation puis l'annonce d'un plan d'aide européen de 110 milliards d'euros, reposant sur des prêts bilatéraux. L'un de ses succès à l'international à ce jour. Le chef de l'Etat sera aussi dit-on à l'origine du fonds de stabilisation de 750 milliards d'euros mis en place par l'UE par la suite. Le Portugal et l'Irlande en ont depuis bénéficié.
© Union européenne, 2011