De la danse aux discours

Omar el-Béchir © UN Photo Tim McKulka

Les crimes commis au Darfour par le régime lui ont valu un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale le 4 mars 2009. Mais Omar el-Béchir, chef de l'Etat soudanais depuis 20 ans, continue à parader. Discret lors de son arrivée au pouvoir, le dirigeant du plus grand pays d'Afrique a changé d'image ces dernières années. Si sa calvitie, son embonpoint, sa moustache et ses lunettes pourraient faire de lui le prototype du parfait technocrate, el-Béchir a choisi d'imposer un style radicalement opposé. En habit militaire ou en tunique blanche, coiffé d'un turban ou d'un chapeau à plume traditionnel : à chacune de ses apparitions et avant chacun des ses discours il a l'habitude de danser pour chauffer son public. Empruntés aux traditions des tribales et arabophones du pays, ces pas de danse indéfinissables ont finit par imprimer sa marque au même titre que sa canne que le chef agite régulièrement devant les caméras.

Les crimes commis au Darfour par le régime lui ont valu un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale le 4 mars 2009. Mais Omar el-Béchir, chef de l'Etat soudanais depuis 20 ans, continue à parader. Discret lors de son arrivée au pouvoir, le dirigeant du plus grand pays d'Afrique a changé d'image ces dernières années. Si sa calvitie, son embonpoint, sa moustache et ses lunettes pourraient faire de lui le prototype du parfait technocrate, el-Béchir a choisi d'imposer un style radicalement opposé. En habit militaire ou en tunique blanche, coiffé d'un turban ou d'un chapeau à plume traditionnel : à chacune de ses apparitions et avant chacun des ses discours il a l'habitude de danser pour chauffer son public. Empruntés aux traditions des tribales et arabophones du pays, ces pas de danse indéfinissables ont finit par imprimer sa marque au même titre que sa canne que le chef agite régulièrement devant les caméras.
© UN Photo Tim McKulka