Jean-Marie Le Pen : ses pires attaques contre Marine et le FN

Jean-Marie Le Pen : ses pires attaques contre Marine et le FN Suspendu du FN, Jean-Marie Le Pen a décidé de lâcher ses coups contre les cadres de son parti et en particulier contre sa propre fille Marine Le Pen. Depuis janvier, les attaques vont crescendo. Voici les déclarations chocs du fondateur du front national.

Les esprits mesquins penseront à Tatie Danielle, ce personnage de grand-mère si désabusée qu'elle ne recule plus devant rien pour pourrir la vie de ses enfants. Jean-Marie Le Pen a totalement ouvert les vannes après sa suspension du Front national, en attendant la réforme des statuts du parti, qui devraient le priver de sa fonction honorifique de "président d'honneur'". Celui qui a créé et dirigé le FN pendant plus de 40 ans, mais qui a refusé de se rendre au bureau exécutif qui l'a suspendu le lundi 4 mai, multiplie les interventions depuis pour signaler, à grands renforts de mots, son indignation. "J'ai honte que la présidente du FN porte mon nom", a ainsi déclaré le père de Marine Le Pen sur Europe 1, évoquant une "félonie". Parmi les autres phrases chocs délivrées à la station de radio et aux journalistes qui ont pu l'interroger depuis ce psychodrame, Jean-Marie Le Pen assure qu'il souhaite que sa fille "perde le plus rapidement possible" ce nom de "Le Pen", "soit en se mariant avec son concubin, soit peut-être avec M. Philippot ou avec quelqu'un d'autre". "Qu'elle fasse campagne sous le nom de Marine Aliot, ou Marine Philippot", lâche l'ancien leader du FN qui "ne souhaite pas que la présidente du Front national s'appelle Le Pen" s'estimant traité par sa fille "de façon absolument scandaleuse".
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Le summum est sans doute atteint quand Jean-Marie Le Pen évoque sa propre mort, son cadavre et son suicide. "C'est la mort qui coupe les ponts", a indiqué "le Menhir" qui croit encore à tous les recours avant de baisser les armes et qui ose cette phrase choc, proche d'une accusation de meurtre par anticipation : "Et si on trouve mon cadavre, sachez que je ne me serai pas suicidé"… Assuré du soutien des militants "face à la félonie", "en tout cas ceux qui ont le sens de l'honneur", il a prévenu que le bureau exécutif devait s'attendre de sa part à l'usage de " tous les moyens". Et le père de Marine le Pen de tacler de nouveau sa progéniture en indiquant qu'il n'avait pas "volé" ce soutien des militants, ni même "reçu en héritage". Invitant sa fille à se retirer de la politique, il a promis qu'il irait "au bout de ses mandats".