François Baroin : sa compagne Michèle Laroque en désaccord sur les migrants

François Baroin : sa compagne Michèle Laroque en désaccord sur les migrants François Baroin ne compte absolument pas accueillir de migrants dans sa ville, à Troyes. Sa compagne Michèle Laroque a, elle, signé une tribune appelant au contraire politiques et citoyens à réagir.

François Hollande l’a annoncé lundi lors de sa conférence de presse, la France va accueillir 24 000 réfugiés supplémentaires sur deux ans. Ils s’ajoutent aux 6 700 personnes déjà arrivées en mai dernier. Ces hommes, femmes et enfants qui fuient leur pays ne referont probablement pas leur vie à Troyes. François Baroin, maire de la ville, a déjà exprimé son opposition à l’accueil de migrants vendredi dernier sur iTélé. "Je ne le ferai pas à Troyes pour la simple et bonne raison que je suis en surcapacité à l’échelle régionale des centres d’accueil des demandeurs d’asile, qui sont aujourd’hui suroccupés depuis des mois et de mois", a-t-il déclaré.

Une prise de position qui a vraisemblablement entraîné des discussions houleuses au sein de son couple. En effet, l’ancien ministre partage sa vie depuis 2008 avec Michèle Laroque, qui a un avis opposé sur le sort des migrants. La comédienne est en effet l’une des 66 signataires de la tribune "Une main tendue" publiée à l’initiative d’Alex Lutz dans le Journal du Dimanche. A travers ce texte, des artistes tels que Muriel Robin, Guillaume Canet, Dany Boon ou même les Daft Punk ont souhaité réagir suite à la vague d’émotion suscitée par la photo d’Aylan Kurdi, l’enfant de trois ans retrouvé mort sur une plage de Turquie.

"Nous ne pouvons pas rester claquemurés dans l’indifférence et le silence devant la tragédie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui  meurent faute d’être accueillis, victimes de la barbarie et de la guerre dans leurs propres pays et du repli sur soi dans les nôtres", écrit le collectif. Les 66 artistes signataires se sont également engagés à verser un "cachet solidaire" aux associations d’aide aux réfugiés. "Nous ne jugeons pas ceux qui ne partagent pas notre avis et moins encore ceux qui, le partageant, pour quelque raison que ce soit, ne sont pas en situation d’aider", conclue le collectif. Ouf, il semblerait que ce ne soit pas la fin du couple Baroin-Laroque.