Philippe de Villiers : islam, Sarkozy, Chirac, il tire à vue

Philippe de Villiers : islam, Sarkozy, Chirac, il tire à vue Philippe de Villiers vient de publier "Le moment est venu de dire ce que j'ai vu". Il y attaque Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac mais affiche son soutien à Nadine Morano.

Dans son livre, Philippe de Villiers retrace trente ans de vie politique et s'en prend largement à de nombreuses personnalités politiques et notamment les présidents, de Giscard à Hollande, sans oublier son grand rival Nicolas Sarkozy. L'ancien candidat à la présidentielle de 2002 consacre ainsi un chapitre à Jacques Chirac, qu'il dépeint comme "un mousquetaire" sans convictions. "Il se droitise en semaine à Paris pour tourner [le président] Giscard sur sa droite et pester contre le péril socialo-communiste et se gauchise le week-end en Corrèze, où il règle au Ricard les cocos au zinc du café Poumier", dénonce Philippe de Villiers.

Nicolas Sarkozy, de son côté, obtient le titre de "lapin-tambour", en comparaison avec le lapin des publicités pour les piles Duracell. "Pendant les campagnes présidentielles, il cherche les courants d'air chaud", critique l'ancien élu qui reproche également à l'ex-président sa proximité avec le Qatar : "Sarkozy est, comme la classe politique française, fasciné par le Qatar". Un reproche qu'il adresse finalement à toute la diplomatie française qui "obéit à des consignes et des contrats. La classe politique française fait attention à l'Arabie saoudite et le Qatar et est en grande partie achetée par le Qatar et l'Arabie saoudite".

Enfin, Philippe de Villiers s'en prend largement à l'islam. "L'islamisation de la France, sous prétexte de multiculturalisme, n'est pas un lapsus. C'est le projet de sauvetage électoral (de François Hollande) et celui des bobos. Ils veulent faire de la France un grand Kosovo islamique, sous clé américaine", a-t-il déploré au micro de BFMTV le jeudi 1er octobre. L'ancien candidat a également réagi à la polémique déclenchée par Nadine Morano la semaine dernière qui avait évoqué la France comme étant "un pays de race blanche". "Aujourd'hui, la France n'est pas un pays de race blanche. Si on lui tombe dessus aujourd'hui, c'est parce qu'il y a une préférence musulmane", déplore Philippe de Villiers qui conclut : "Nos élites mondialisées ont fait un trait sur la France de la civilisation chrétienne. C'est la christianophobie".

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