Philippot ne veut toujours pas de la réforme territoriale

Les trois principales têtes de liste pour l'élection régionale en Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine ont exposé leurs propositions lors d'un face à face organisé par l'Union/L'Ardennais, l'Est-Eclair et le Journal de la Haute-Marne.

Florian Philippot estime que la fusion des régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne instituée par la réforme territoriale "n'est pas éternelle"."Quand nous serons aux affaire nationales, nous reverrons cette réforme", a affirmé le candidat du FN pour les régionales 2015 lors d'un face à face organisé par l'Union/L'Ardennais, l'Est-Eclair et le Journal de la Haute-Marne entre les trois principales têtes de liste. Philippe Richert, candidat LR-UDI-MoDem a pour sa part reconnu que "le problème de cette collectivité décidée sans concertation, c'est sa fragilité". Il entend ainsi implanter les maisons du conseil régional à Strabsbourg, Metz et Châlons-en-Champagne. Quant au socialiste Jean-Pierre Massenet, il imagine plutôt une "assemblée itinérante".

Les trois candidats aux élections régionales en Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine ont fait part lors du même débat la première mesure qu'ils entendaient mettre en œuvre s'ils étaient élus. Pour Philippe Richert, la priorité est la "redéfinition de l'accompagnement économique au niveau de nos entreprises". Florian Philippot prévoit, lui, en tout premier lieu de "supprimer les subventions à l'accueil des migrants". Quant à Jean-Pierre Masseret, sa première mesure sera "d'offrir d'avantage d'emplois".