Bourdes, gaffes, grosses colères et dérapages du 1er tour des régionales 2015

Comme lors de chaque élection, les internautes n'ont laissé passer aucun faux pas des politiques ou des médias et l'ont fait savoir sur les réseaux sociaux. Retour sur les faits les plus marquants du premier scrutin des élections régionales 2015.

[Mis à jour le 7 décembre 2015 à 22h54] Jamais épargné par le Web depuis son élection, le président de la République n'a pas déçu ceux qui scrutent les faux pas des politiques en allant voter ce week-end, dans la ville de Tulle. Aux alentours de 9h30 dimanche 6 novembre François Hollande, venu faire son devoir de citoyen, s'est ainsi fait remarquer en manquant l'urne en voulant y déposer son bulletin. Un loupé qui n'a pas échappé aux caméras et qui a particulièrement fait rire les internautes.

Vidéo : Régionales : quand François Hollande rate l'urne

Mais le président de la République n'est pas le seul à s'être fait remarquer durant ce week-end d'élections régionales. Jean-Marie Le Pen bien connu pour ses dérapages volontaires notamment sur les réseaux sociaux, n'a pas assumé cette fois-ci ses propos postés après les résultats des élections régionales sur Twitter. Grisé par le score du Front national en PACA, l'ex-président du parti avait ainsi partagé une vidéo de Christian Estrosi portant une kippa et dansant avec des juifs orthodoxes avec la légende "Contre mauvaise fortune bon cœur". Il a très rapidement retiré son tweet. Pour rappel, Christian Estrosi est le principal opposant à Marion Maréchal Le Pen dans la région.

Mais les boulettes ne sont pas l'apanage des politiques. Les journalistes de la chaîne d'information LCI en ont été la preuve ce lundi en remplaçant à l'écran le nom de la tête de liste LR-UDI par les termes "Machin-Chose". Le véritable nom du candidat LR/UDI arrivé en seconde position dans la région Bourgogne-Franche Comté est en réalité François Sauvadet. Il sera face Sophie Montel (Front national) lors du second tour du scrutin.

Lors de la soirée électorale, il y a également eu la bourde du député Les Républicains Lionel Luca qui s'est tout simplement trompé de mode de scrutin pour les élections régionales. Lors de l'annonce du retrait des têtes de listes PS dans les régions Nord-Pas-de-Calais-Picardie et PACA par Jean-Christophe Cambadélis, Lionel Luca y a vu un cadeau fait à EELV et au Front de gauche. Le député a rapidement supprimé son tweet réalisant qu'aucun siège ne serait gagné par ces deux partis à la suite du désistement des candidats PS. 

Twitter est également une source de coups de gueule pour les politiques et leurs partis. Le compte Twitter du PS Nice-Ouest en a été la preuve dimanche soir en indiquant dans un post trouver "indigne" la position officielle de Jean-Christophe Cambadélis à l'annonce des résultats officiels du premier tour du scrutin. Le tweet n'a cette fois-ci pas été effacé par son ou ses auteurs.

Et ils ne sont pas les seuls à être en désaccord avec la ligne du parti. Jean-Pierre Masseret, candidat socialiste en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine a décidé de ne pas suivre les consignes de Jean-Christophe Cambadélis et de maintenir sa candidature face aux candidats LR et Front National. Jean-Michel Toulouze l'un de ses colistiers en Moselle  a indiqué, à la suite de cette déclaration, se désolidariser de Jean-Pierre Masseret. En parallèle, le maire PS de Metz s'est lui aussi exprimé et a indiqué qu'il voterait à droite au second tour.