Philippot perdant selon un sondage (Régionales 2015)

Philippot perdant selon un sondage (Régionales 2015) Dans le Grand Est, le candidat de la droite et du centre, Philippe Richert, arriverait en tête des votes devant Florian Philippot (Front national).

[Mis à jour le 10 décembre 2015 à 23h45] Perdant de justesse. Un sondage publié jeudi 10 décembre par l'Institut Elabe "Les Echos", Radio Classique et le promoteur Alila donne gagnant le candidat de la droite et du centre Philippe Richert (LR-UDI-MoDem). Ce dernier remporterait la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine avec 43 % des intentions de vote. Il devancerait ainsi de peu le candidat du Front national, Florian Philippot, qui récolterait 41 % des votes au scrutin du deuxième tour des élections régionales, dimanche 13 décembre. De son côté, le candidat de gauche désavoué par le Parti socialiste, Jean-Pierre Masseret, obtiendrait 16% des suffrages, un score identique au premier tour du scrutin.

Pour le second tour, Philippe Richert pourrait bénéficier de nombreux reports de voix. Ainsi, 46 % de ceux ayant voté pour Jean-Pierre Masseret au premier tour des élections régionales décideraient de voter pour le candidat de la droite et 47 % des électeurs des écologistes. Mais chez les électeurs du Front de Gauche, ils seraient seulement 10 % à choisir Philippe Richert pour le second tour. Mais rien n'est joué pour les candidats, le score reste très serré et la marge d'erreur est de trois points. Florian Philippot est aussi à la recherche des réserves de voix. Il peut espérer bénéficier du report des voix des régionalistes à hauteur de 36% et celles de Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan (22 %).

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Les résultats du premier tour des élections régionales avaient placé Florian Philippot en tête du scrutin avec 36% des voix. Il était suivi par le candidat d'Union de la Droite, Philippe Richert (25,83%) puis par celui d'Union de la Gauche, Jean-Pierre Masseret (16,11%). Ce dernier avait décidé de ne pas suivre la consigne de retrait donnée par le Parti socialiste. Malgré la pression, il avait annoncé son maintien pour le scrutin du second tour. Le PS avait donc annoncé qu'il lui retirait son investiture socialiste. Jean-Pierre Masseret ne pouvait donc pas se présenter sous l'étiquette PS.