Christiane Taubira : 4 ans d'attaques, insultes et de rumeurs au gouvernement

La ministre de la Justice en visite dans une association d’aide aux victimes à Paris en 2016. © NICOLAS MESSYASZ / SIPA
De la droite au FN, la même formule assassine : Christiane Taubira aurait été "la pire ministre de la Justice de la Ve République". Après sa démission le 27 janvier 2016, les critiques ont fusé contre l'ancienne garde des Sceaux. Alexandre Giuglaris, délégué général de l'Institut pour la Justice, think-tank souvent classé à droite, faisait le compte dans une tribune au Figaro.fr. Et le bilan est noir : si "certaines actions, bien trop rares, sont à saluer, [...] pour le reste, nous ne pouvons juger qu'avec une grande sévérité, son passage à la chancellerie". Sont pointés, pêle-mêle, une pratique du pouvoir "clanique et clivante, exactement le contraire de ce qu'il faut faire au ministère de la Justice", ou un ministère "qui aura été sous la coupe du Syndicat de la Magistrature". Avec un chiffre sans appel : "On compte toujours 100 000 peines de prison fermes en attente d'exécution, chiffre qui n'aura pas du tout diminué sous Christiane Taubira."
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