Donald Trump : les 40 cibles favorites de ses insultes
Depuis qu'il a annoncé sa candidature à l'investiture républicaine, en juin 2015, Donald Trump multiplie les insultes sur son compte Twitter (sur lequel il a plus de 6 millions d'abonnés) ou à la télé, ce qui ne l'empêche pas de poursuivre la course à l'investiture républicaine en grand favori. Celui qui a remporté une victoire écrasante dans le Nevada le 23 février, mais aussi la primaire républicaine en Caroline du Sud trois jours plus tôt, après le New Hampshire début janvier, cumule les dérapages en conservant, étonnamment, la tête dans les sondages. Et ce à quelques jours du "Super Tuesday", le mardi 1er mars jugé déterminant dans les primaires. Qu'elles soient racistes (Barack Obama, les latinos...), misogynes (Hillary Clinton, la comique Rosie O'Donnell, le reporter Megyn Kelly...) ou homophobes, ses sorties se classent globalement sous le signe de la vulgarité et du simplisme. Voici quelques-unes de ses pires insultes contre 40 de ses cibles favorites :
Sur Twitter, son terrain d'insultes favori, les politiques font partie des principales cibles de Trump, avec "les actuels et anciens candidats à la présidentielle", "les célébrités", "les médias" et les "les lieux", a analysé le New-York Times en scrutant les plus de 4 000 tweets publiés par le candidat depuis qu'il a annoncé sa candidature à l'investiture républicaine, donc à l'élection américaine.
Des politiques qui savent aussi réagir avec humour, pour les plus emblématiques notamment, à l'image de Barack Obama et Hillary Clinton. La candidate à la primaire démocrate pour la Maison Blanche s'est ainsi moquée de son potentiel adversaire pour la présidentielle de 2016 dans le Saturday Night Live, l'émission de sketchs culte de la chaîne NBC. C'était le clou du show du 3 octobre 2015, dans lequel Hillary Clinton a feint de ne pas reconnaitre Trump : "C'est celui qui dit : 'Vous êtes tous des losers ?", s'est-elle interrogée en imitant le candidat républicain. Avec succès auprès du public.
Quant au Président Barack Obama, connu pour son sens du second degré, il avait provoqué l'hilarité générale en se moquant lui aussi de Donald Trump lors du dîner annuel des correspondants de la Maison Blanche, le 30 avril 2011. Dans son one-man-show, l'homme d'Etat est notamment revenu sur l'acte de naissance qu'il avait été contraint de rendre public cette semaine-là après une controverse sur son lieu de naissance, attisée par Donald Trump. Sous les yeux du magnat de l'immobilier pas encore candidat aux primaires républicaines (Trump était dans la salle !), Obama était entré en scène sur la chanson "I am a Real American". Après avoir affirmé avoir envie de partager avec les invités la vidéo de sa naissance, il leur a également passé des images du dessin animé "Le Roi Lion". Avant de s'amuser de la requête du milliardaire : "Maintenant il peut retourner s'occuper des vrais problèmes : le premier pas sur la Lune était-il faux ?(...)". De quoi déclencher le rire jaune de Trump.
Et les autres politiques ? En déplacement à Mexico en février 2016, le vice-président américain Joe Biden s'est directement excusé auprès du président mexicain Enrique Peña Nieto. Il le faisait notamment pour les propos tenus par Trump sur les immigrants mexicains, le favori républicain ayant notamment prévu, s'il était élu, de faire construire un mur au frais du Mexique pour empêcher d'entrer les "violeurs et drogués" mexicains :
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