L'ubuesque provocation de Marine Le Pen avec son soutien-gorge

L'ubuesque provocation de Marine Le Pen avec son soutien-gorge La présidente du Front national aurait eu une réaction étonnante lors d'une perquisition menée au siège de son parti, rapporte L'Express...

C'est de l'ordre de l'anecdote, mais l'information rapportée ce mardi 17 mai par l'Express est pour le moins cocasse. Lors de la perquisition menée le 17 février dernier au siège du Front national, à Nanterre, Marine Le Pen a cru bon de filmer les agissements des policiers et magistrats du Parquet de Paris. L'hebdomadaire révèle que lorsque l'un d'eux lui a expressément demandé d'arrêter son enregistrement vidéo, Marine Le Pen s'est empressée de mettre ledit smartphone dans son soutien-gorge, devant toutes les personnes présentes, de crainte qu'il ne lui soit confisqué. Et d'inviter, à l'intention des agents de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, de venir se risquer à le récupérer. Ainsi, L'Express écrit que la présidente du FN a "incité les enquêteurs, sur un ton provocateur, à venir chercher" l'appareil, sans que ces derniers n'osent franchir le pas.

La perquisition a été menée dans le cadre de l'enquête judiciaire sur un possible détournement des sommes attribuées aux assistants parlementaires des députés européens frontistes. Plusieurs collaborateurs d'élus FN au parlement européen sont suspectés de bénéficier des allocations versées par l'UE alors que leur activité à Bruxelles semble des plus limitées. Plusieurs d'entre travailleraient exclusivement pour le Front national sur le territoire français. Parmi les cas suspects, figurent trois membres du cabinet de Jean-Marie Le Pen et cinq proches de Marine Le Pen.

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