Pour Henri Guaino, Emmanuel Macron est "le candidat des dîners en ville"

Pour Henri Guaino, Emmanuel Macron est "le candidat des dîners en ville" Invité de .pol, l'émission politique de Linternaute et de ses partenaires, le député des Yvelines a pris de longues minutes pour s'en prendre au candidat d'En Marche!

Retiré de la course à la présidentielle (voir cet extrait de .pol), Henri Guaino prend désormais très au sérieux l'hypothèse conduisant Emmanuel Macron à l'Elysée au mois de mai. "Mais ça va mal se passer. S'il est élu, les gens se rendront très vite compte qu'ils ont élu une personne qui incarne tout ce dont il voulait se débarrasser", dit-il dans .pol, l'émission de Linternaute.com, avec le JDD, le Lab Europe1 et le Huff. "Macron est hors-parti mais pas hors système", assure-t-il. "Moi je peux aller à Londres, à New York, je ne récupérerai pas les mêmes sommes que lui récupère. Je ne connais personne n'ayant aucun appareil, aucune antériorité dans la politique, pouvoir entretenir 60 permanents, pouvoir faire autant de unes d'hebdomadaires et de journaux télévisés", poursuit-il encore.

L'extrait vidéo

"Henri Guaino sur Emmanuel Macron"

L'ancienne plume de Nicolas Sarkozy est persuadée que la visibilité publique d'Emmanuel Macron et la force de sa campagne ne reposent pas que sur les "énergies locales". "Il y a bien d'autres ficelles. je pense à des forces financières, économiques. Il a des moyens que personne n'a. Tout le monde voit bien que les amis d'Emmanuel Macron sont aussi propriétaires de beaucoup de moyens de communication. C'est le candidat des dîners en ville". 

Macron chez Merkel, "c'est absurde"

Selon Henri Guaino, Emmanuel Macron rencontre la chancelière "pour chercher de la crédibilité, pour être adoubé. Non seulement [les candidats qui vont rencontrer Merkel] sont inféodés, mais le jour de l'élection, ils vont en Allemagne, inféodés. C'est absurde". Et de conclure ainsi son propos : "On imagine un candidat à la chancellerie en Allemagne venir chercher un adoubement auprès du président français ? Cela ferait sourire et aucun Allemand n'oserait se dégrader ainsi auprès de son propre peuple".