NKM (agression) : elle reste à l'hôpital ce soir et stoppe sa campagne

NKM (agression) : elle reste à l'hôpital ce soir et stoppe sa campagne NKM - L'hôpital Cochin a décidé de la garder pour la nuit. Suite à son agression de ce matin, NKM ne pourra pas assurer la fin de sa campagne. Suivez en direct l'évolution de l'état de santé de Nathalie Kosciusko-Morizet.

L'ESSENTIEL - Clap de fin pour Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a annoncé "ne pas pouvoir assister à la fin de sa campagne" d'entre-deux-tours pour les élections législatives. La candidate LR a fait un long malaise alors qu'elle distribuait des tracts, ce jeudi 15 juin au matin, dans la 2ème circonscription de Paris, sur le marché de la place Maubert. Cette perte de conscience serait due à une agression. Un homme d'une cinquantaine d'années lui aurait violemment arraché les tracts des mains, la traitant de "bobo de merde". Déséquilibrée, Nathalie Kosciusko-Morizet serait alors tombée sur le sol. Elle est restée inconsciente pendant 10 à 15 minutes, sous une forte chaleur, avant de reprendre ses esprits. Les pompiers sont intervenus pour la conduire à l’hôpital Cochin. Plusieurs témoins l'ont vue se tenir la tête alors que les secours l'installaient dans le camion. Elle souffrirait d'un traumatisme crânien. Les médecins ont décidé de la garder en observation pour la nuit, inquiets du choc.

21:29 - Législatives : NKM sera remplacée par sa suppléante à partir de demain et jusqu'à la fin de la campagne

Dominique Stoppa-Lyonnet va poursuivre la campagne des législatives de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui brigue la 2e circonscription de Paris. Conseillère métropolitaine du Grand Paris, cette professeure de génétique est également élue du 5e arrondissement et conseillère de Paris depuis 2014.

19:52 - Un rassemblement s'organise demain sur le lieu de l'agression de NKM pour refuser la violence

Une trentraine d'élus parisiens organisent un rassemblement demain vendredi 16 juin à 18 heures place Maubert à Paris, là où a été agressée NKM ce matin, afin de protester contre la "violence en politique", qui devient de plus en plus commune selon eux. 

19:25 - Agression de NKM : toujours pas plus de détails sur la situation médicale de l'ancienne ministre

On sait pour le moment que Nathalie Kosciusko-Morizet souffre d'un traumatisme crânien, à priori bénin, dû au fait que sa tête a cogné un trottoir lors de sa chute ce matin. Elle est restée toute la journée à l'hôpital Cochin, où elle a passé des "examens approfondis" dans l'après-midi. Sa directrice de campagne vient d'annoncer que les médecins préfèrent la garder en observation toute la nuit, sans donner plus de détails sur la situation médicale de l'ancienne ministre.

19:11 - Législatives : Nathalie Kosciusko-Morizet met fin à sa campagne d'entre-deux-tours

Hospitalisée depuis ce matin suite à une agression, Nathalie Kosciusko-Morizet "se dit désolée de ne pas pouvoir assister à la fin de sa campagne" d'entre-deux-tours des élections législatives, qui visait à conquérir la deuxième circonscription de Paris, face au concurrent LREM Gilles Le Gendre. Sa directrice de la campagne, Olivia Laurentjoye, a annoncé à LCI que "c'est sa suppléante qui assurera les rendez-vous".

18:18 - Nathalie Kosciusko-Morizet reste à l'hôpital Cochin cette nuit

La directrice de la campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet, Olivia Laurentjoye, a annoncé à LCI que la candidate LR dans la deuxième circonscription de Paris "restera en observation cette nuit" à l'hôpital Cochin, où elle a été conduite ce matin suite à son agression, qui l'a fait tomber sur la tête et perdre connaissance.

18:14 - La campagne électorale de la deuxième circonscription de Paris en suspens

L'adversaire de Nathalie Kosciusko-Morizet, Gilles Le Gendre, a twitté plus tôt dans la journée : "Je condamne à nouveau fermement l'agression dont a été victime @nk_m et je suspends ma campagne électorale." Le second tour des élections législatives ayant lieu ce dimanche, et NKM étant toujours hospitalisée, il est peu probable que la campagne reprenne pour les deux candidats à la 2ème circonscription de Paris.

18:09 - Pas encore de nouvelles de NKM

L'équipe de campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet devait donner des nouvelles de son état de santé vers 17 heures, mais nous n'avons pas de nouvelles informations pour le moment. Elle est toujours à l'hôpital Cochin.

17:30 - Une journaliste de l'AFP témoigne

Nadège Puljak, qui couvre la campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet pour l'AFP, a raconté au Monde ce qu'elle a vu : "J’ai entendu quelqu’un qui élevait la voix. L'homme de 40- 50 ans, très costaud, avait une pile de tracts de Mme Kosciusko-Morizet qu’il avait dû prendre je ne sais où. Il a voulu la frapper au visage avec. J'entends le type dire  'bobo de merde !' Elle a mis sa main devant son visage pour se protéger. A ce moment, je la vois partir à la renverse." La journaliste réagit à ce moment-là : "Je me précipite pour l’empêcher de tomber. J’amortis la chute mais je m’aperçois qu’elle ne bouge plus. Elle est blafarde . Elle a les yeux fermés. J’appelle les pompiers." D'après elle, Nathalie Kosciusko-Morizet "est restée a peu près une dizaine de minutes dans les vapes. C’est quand les pompiers sont venus que peu à peu elle a repris connaissance. Elle s’est relevée et elle se tenait la tête. Elle est montée dans le camion des sapeurs-pompiers qui l’ont emmenée à l’hôpital Cochin. J’ai eu vraiment très peur. (...)Elle n'a pas fait semblant. Elle était comme une poupée cassée."

16:38 - Visite à l'hôpital Cochin : le Premier ministre a trouvé NKM "très secouée"

Le Premier ministre a rendu visite à la candidate LR hospitalisée ce matin. Edouard Philippe, qui vient de s'exprimer au micro de BFMTV, a raconté qu'il a trouvé que Nathalie Kosciusko-Morizet était "très secouée" suite à son agression.

16:14 - Le Pen à propos de l'agression de NKM : "ces comportements sont de plus en plus fréquents"

La présidente du Front National Marine Le Pen s'est exprimée sur Twitter à propos de l'agression de Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle écrit : "la violence n'a pas sa place dans une campagne électorale. Ces comportements de plus en plus fréquents sont inadmissibles". 

16:07 - Toujours hospitalisée, Nathalie Kosciusko-Morizet repasse des examens approfondis cet après-midi

L'hôpital Cochin, où Nathalie Kosciusko-Morizet est hospitalisée depuis ce matin suite à une agression qui l'ai fait tomber sur la tête et perdre longuement connaissance, a décidé de lui faire repasser des examens médicaux plus approfondis cet après-midi.

16:06 - L'hôpital Cochin décide de garder NKM en observation toute l'après-midi suite à son choc à la tête

L'agresseur de Nathalie Kosciusko-Morizet l'a fait tomber sur la tête. Un choc que les médecins de l'hôpital Cochin prennent au sérieux. Ils viennent d'annoncer qu'il gardait la candidate LR en observation au moins toute l'après-midi.

15:59 - Même Henri Guaino, qui ne la porte pas dans son cœur, soutient NKM

Même Henri Guaino, qui ne porte pas spécialement NKM dans son coeur - il déteste les "bobos" et les candidats "macro-compatibles" - s'est exprimé sur les réseaux sociaux pour soutenir la candidate Les Républicains dans la deuxième circonscription de Paris. Il écrit : "Tous mes vœux de rétablissement à @nk_m". Un message un peu bref, il est vrai. Il faut dire qu'il était aussi son adversaire au premier tour du scrutin des élections législatives.

15:48 - De Philippot à Hidalgo : les politiques de tous bords soutiennent Nathalie Kosciusko-Morizet

Les messages de soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet affluent de toutes parts sur les réseaux sociaux. Valérie Pécresse, Manuel Valls, Jean-Pierre Raffarin, Eric Ciotti, Anne Hidalgo, Florian Philippot, Cécile Duflot, Benjamin Griveaux, Frédéric Lefebvre, Christiane Taubira... Tous lui souhaitent de se rétablir le plus vite possible et condamnent fermement son agression.

15:41 - Agression de Nathalie Kosciusko-Morizet, témoignage : "il y a beaucoup plus de haine qu'avant"

Une membre de l'équipe de campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a assisté à son agression ce matin, témoigne : "je ne suis pas toute jeune, et pourtant, je n'a jamais vu ça. Je trouve que les élections deviennent de plus en plus difficile. Il y a beaucoup plus de haine qu'avant".