Pour Marine Le Pen, le gouvernement "étouffe" une affaire de viol à Calais

Pour Marine Le Pen, le gouvernement "étouffe" une affaire de viol à Calais MARINE LE PEN - La présidente du Front national est catégorique : le parquet veut "étouffer" une affaire de viol - commis par un étranger sur le sol français, à ,Calais, sur l'injonction du gouvernement.

Mardi 31 octobre, un jeune Érythréen de 22 ans a été interpellé pour des accusations de viol sur une jeune femme, travaillant dans un hôtel de Calais. L'individu aurait reconnu les faits, selon le parquet, joint par l'AFP, et a été placé en détention provisoire. Pour Marine Le Pen, manifestement, les médias n'en parlent pas suffisamment. Pour autant, ce n'est pas la presse qu'elle cible ce jeudi 2 novembre, mais bien l'exécutif. "Une jeune femme a été violée par un migrant, une de plus. [...] Si le parquet veut étouffer l'affaire, évidemment, puisqu'il est un instrument politique, il peut le faire, mais moi, mon rôle de députée, c'est de défendre la vérité", a-t-elle fait savoir lors d'un point presse à Paris, avant son déplacement organisé à Calais en soirée. Et d'insister : "Le gouvernement exige du parquet d'étouffer l'affaire, on peut dire les choses tel quel".

La présidente du Front national a choisi ses mots. Selon elle, le gouvernement utilise le procureur comme un "instrument politique" afin de passer sous silence des crimes commis par des étrangers : "Je veux mettre la lumière sur la multiplication des crimes qui se révèlent dans notre pays, qui sont le fait de migrants, qui, manifestement, encore une fois, sont minimisés". Marine Le Pen a martelé que pour lutter contre ce "type de crime" qui "s'est multiplié ces derniers mois dans l'indifférence générale", il fallait rapidement prendre des mesures pour "protéger les Français", à commencer par "exclure les clandestins".