Résultat de Jean-Michel Blanquer aux législatives 2022 : éliminé d'entrée, il dépose un recours juridique

Résultat de Jean-Michel Blanquer aux législatives 2022 : éliminé d'entrée, il dépose un recours juridique BLANQUER. Arrivé troisième dans la 4e circonscription du Loire, l'ancien ministre de l'Éducation a été éliminé dès le premier tour des élections législatives. Ce lundi 13 juin il annonce déposer un recours juridique et dénonce la violation du Code électoral par ses rivaux.

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[Mis à jour le 13 juin 2022 à 12h02] Est-ce l'amertume d'avoir été éliminé dès le premier tour des élections législatives ? Nul ne sait, mais Jean-Michel Blanquer a annoncé ce lundi 13 juin déposé un "recours juridique" sur le scrutin du premier tour des législatives dans la 4ème circonscription du Loiret, celle où il était candidat pour la majorité présidentielle. Arrivé troisième et avec moins de 12,5% des voix des inscrits, l'ancien ministre de l'Education ne s'est pas qualifié pour le second tour du 19 juin. Un résultat synonyme de douche froide pour ce fidèle soutien d'Emmanuel Macron et par extension pour le camp présidentiel. Mais selon Jean-Michel Blanquer, les propos et les actes de ses adversaires à son égard ne sont pas étrangers à son score. Au lendemain des résultats du scrutin, il reproche à ses rivaux d'avoir violé plusieurs règles du Code électoral qui régit la tenue des élections. Parmi les faits dénoncés, il cite la sponsorisation de posts Facebook et l'imitation de certains de ses tracts. 

L'ex-ministre qui a longtemps fait des prospections pour être candidat en Ile-de-France a finalement été parachuté dans le Loiret pour les législatives et la campagne du macroniste n'a pas été de tout repos face à des électeurs parfois peu accueillants et des rivaux investis dans la bataille et parfois en dépit des règles selon Jean-Michel Blanquer.

Quel résultat pour Jean-Michel Blanquer aux législatives ?

Jean-Michel Blanquer a été éliminé des élections législatives dès le premier tour, au soir du 12 juin. L'ancien ministre de l'Education volontaire pour devenir député, n'est arrivé que troisième dans la 4ème circonscription du Loiret. En totalisant 18,90% des voix, Jean-Michel Blanquer s'est incliné face au candidat du Rassemblement national, Thomas Ménager, arrivé en tête avec 31,45% des suffrages et celui de la Nupes, Bruno Nottin et ses 19,43%.

Selon les journalistiques politiques et éditorialistes de BFMTV, le score de l'ancien ministre serait dû à la dégradation de son image à partir de la deuxième moitié du quinquennat. Dans le JDD, le directeur général de l'Ifop Frédéric Dabi, voit plutôt dans ce résultat les conséquences ou du parachutage du candidat ou de son bilan à l'Education nationale. Pourtant, malgré les critiques et les accueils pas toujours amicaux sur le terrain - le candidat a été aspergé de chantilly par deux professeurs pendant la dernière semaine de campagne -, jusqu'à fin mai Jean-Michel Blanquer semblait avoir des chances de se qualifier pour le second tour des législatives dans les sondages.

Jean-Michel Blanquer n'a pas été reconduit à son poste de ministre

Il s'était dit "prêt à continuer" aux côtés du président réélu (propos tenus sur Radio J le 21 avril dernier), assurant avoir encore "beaucoup d'idées pour que les choses changent"... Mais la nouvelle Première ministre et le président réélu en ont décidé autrement. Parmi les 41 ministres et secrétaires de l'équipe LREM, une bonne dizaine a conservé sa place au gouvernement, parfois avec des portefeuilles différents. Mais Jean-Michel Blanquer n'a pas fait partie des heureux élus, son récent protocole sanitaire dans les écoles ayant beaucoup impacté sa notoriété auprès des Français, après un quinquennat particulièrement agité sur le plan éducatif.  Avec cinq ans passés dans le gouvernement d'Emmanuel Macron, il était pourtant devenu le ministre à la plus longue longévité à ce poste. Mais tensions et les polémiques se sont accumulées sous son mandat, notamment avec la très décriée réforme du bac. Sa popularité a ainsi été entachée, ne le faisant plus apparaître comme un atout pour le camp d'Emmanuel Macron. S'il n'a pas été pas question de lui demander de se retirer de la vie politique, ce départ de la rue Grenelle marque un coup pour cet ancien recteur qui n'a jamais occupé un poste d'élu auparavant. Obtenir cette place à l'Assemblée est donc un enjeu crucial pour l'avenir politique de Jean-Michel Blanquer.

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