Européennes 2024 : Sarah Knafo, la compagne d'Éric Zemmour, annonce entrer sur la liste Reconquête
Dans une interview-fleuve accordée au Figaro vendredi, Sarah Knafo a annoncé sa candidature aux européennes.
En 2022, lors de la campagne présidentielle d'Éric Zemmour, elle avait fait le "choix de la discrétion". En 2024, Sarah Knafo sort de l'ombre et annonce être candidate aux élections européennes de juin prochain. "J'arrive pour soutenir l'équipe. Je suis très heureuse de m'engager dans la bataille, comme troisième sur la liste menée par Marion Maréchal", fait savoir au Figaro celle qui partage sa vie avec Éric Zemmour. Et d'assurer : "Éric et Marion savent qu'ils peuvent compter sur moi."
Aujourd'hui en campagne, Sarah Knafo explique vouloir défendre "une Europe libre, moderne, prospère, cultivée et sûre d'elle". Pour la trentenaire, l'enjeu du scrutin est de "libérer la France des folies européennes et de libérer l'Europe de l'islamisation". Et d'assurer : "Mon premier engagement était souverainiste." Pour autant, son arrivée sur la liste de Reconquête, qui plus est à la troisième position, ne semble pas enchanter tout le monde. Sur X, le porte-parole d'Éric Zemmour en Mayenne, Pierre Marionnet, a ainsi vivement dénoncé le fait que le grand public ne la connait pas. "Qui êtes vous Sarah Knafo à part la femme du chef ?" a-t-il interrogé, faisant part de sa "grosse grosse déception".
Âgée de 31 ans, cette magistrate à la Cour des Comptes est en disponibilité depuis septembre 2021 en raison de son engagement politique. Au Figaro qui l'interroge sur son parcours, elle explique avoir grandi en Seine-Saint-Denis, un département qu'elle a pu voir "radicalement changer". Sa famille ? "Arrivée en France dans les années 1960" est "très éloignée de la politique", explique-t-elle. Du côté de sa scolarité, après avoir obtenu son baccalauréat en 2011 dans le lycée privé juif sous contrat de l'Alliance, c'est à Sciences-Po puis à l'ENA qu'elle a poursuivi sa scolarité. Quant à son avis sur le Rassemblement national, "il y a un parti qui est très haut dans les sondages, un autre qui est très haut dans le courage", répond-elle au Figaro qui l'interroge sur la différence entre les deux camps, avant de taxer Jordan Bardella de "prestidigitateur".