Guillaume Peltier : qui est l'ancien vice-président de LR, candidat sur la liste de Marion Maréchal ?
Guillaume Peltier a été une recrue majeure pour le parti d'Eric Zemmour en 2022. Il figure au 2e rang de la liste de Reconquête ! aux élections européennes.
La liste Reconquête ! joue gros dans ces élections européennes : le parti d'Eric Zemmour espère décrocher ses premiers sièges d'élus grâce à ce scrutin. Parmi les mieux placés pour se faire élire figure Guillaume Peltier, en 2e position sur la liste juste derrière Marion Maréchal. Le vice-président exécutif de Reconquête ! n'a encore jamais siégé au Parlement européen, mais il a déjà eu plusieurs mandats, lui qui a fait ses classes dans la droite de gouvernement.
Ralliement à Zemmour en 2022
Guillaume Peltier est né à Paris dans une famille de classe moyenne. A 20 ans, il fait un bref passage au Front national, avant de suivre Bruno Mégret dans la scission qui donne le jour au MNR. Il milite ensuite un temps au Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, avant de rejoindre l'UMP en 2009 (parti devenu Les Républicains en 2015). Il s'implante dans le Loir-et-Cher, où il est notamment maire de Neung-sur-Beuvron de 2014 à 2017. C'est dans ce département qu'il est élu député en 2017. Il devient vice-président de LR en 2019.
Le 9 janvier 2022, Guillaume Peltier annonce sur Europe 1 qu'il rejoint la campagne d'Eric Zemmour pour la présidentielle. Un ralliement précieux pour le candidat qui appelle à l'union des droites. Guillaume Peltier devient rapidement le porte-parole d'Eric Zemmour et le vice-président exécutif du parti Reconquête!. Il est candidat à sa réélection aux législatives mais échoue dès le 1er tour.
Il fait l'objet d'une enquête préliminaire du PNF
En 2022, le parquet de Blois a ouvert une enquête préliminaire sur Guillaume Peltier, à la suite d'un article de Médiapart : le média accuse l'ancien député d'avoir utilisé des fonds publics provenant de l'Assemblée et du conseil régional du Centre Val-de-Loire pour financer ses propres micro-partis. Le Parquet national financier a indiqué se saisir de l'affaire en 2023.