"Un cancre !" Résultats catastrophiques, diplôme raté... Jordan Bardella a quitté l'université sur un échec

"Un cancre !" Résultats catastrophiques, diplôme raté... Jordan Bardella a quitté l'université sur un échec Le Canard Enchaîné a révélé les notes de Jordan Bardella à l'université de la Sorbonne, qu'il a quittée sans diplôme.

"A l'université, il faisait partie des cancres", conclut le Canard Enchaîné, qui révèle dans son édition de mercredi 3 juillet le parcours étudiant d'un Jordan Bardella aux résultats... peu reluisants. Né le 13 septembre 1995 à Drancy, en Seine-Saint-Denis, il avait commencé son parcours scolaire au lycée privé Jean-Baptiste-de-La-Salle, à Saint-Denis, où il obtient un bac ES avec mention très bien. Jordan Bardella tente d'entrer ensuite à Science-Po Paris, mais échoue au concours et entre à l'université de la Sorbonne, en première année de géographie, couplée avec un double cursus histoire et espagnol.

C'est sur cette séquence scolaire que revient Le Canard Enchaîné. En première année de sa double licence, avec 5/20 de moyenne rapportée par le palmipède, Jordan Bardella est contrait d'abandonner pour se concentrer sur la géographie. Il valide finalement sa première année de licence dans cette matière avec une moyenne de 10,5/20 au premier semestre, 12,75 au second, une note relevée aux rattrapages par un 17,5 en... aïkido. Ce sera le seul diplôme qu'il obtiendra. 

Après trois ans de licence difficiles et "une majorité de zéro pointés", il obtient une note globale de 1,8/20 au dernier semestre de sa licence. Aux rattrapages, la seule matière qu'il présente, sur l'Union Européenne, lui vaut la bonne note de 14/20. Ce qui ne suffira pas à valider son diplôme.

"Contrat fantôme" et mi-temps lucratif

Jordan Bardella met un terme à ses études et s'engage déjà en politique. Dès le lycée, il avait déjà sa carte au Front national. A ses 19 ans, il devient secrétaire départemental et est élu conseiller régional d'Ile-de-France après avoir mené la liste FN dans son département. Il décroche par ailleurs "un contrat d'assistant parlementaire fantôme de quatre mois et demi" auprès du député européen FN Jean-François Jalkh, rappelle également Le Canard.

Le futur visage du parti s'occupe ensuite de la communication sur les réseaux sociaux de Florian Philippot, alors bras droit de Marine Le Pen. En 2015, il se voit accorder un mi-temps de trésorier du RN - qui a changé de nom entre temps - pour 1 200 euros nets par mois, soit le double du SMIC d'alors, précise l'hebdomadaire. Il devient ensuite porte-parole du RN et, après les élections de 2019, député européen. Il n'a alors que 23 ans.

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