Kristina Pimenova : un mannequin de 9 ans hypersexualisé fait polémique

Kristina Pimenova : un mannequin de 9 ans hypersexualisé fait polémique Elle n'a que 9 ans mais prend la pose comme les adultes. Elue plus belle fille du monde, Kristina Pimenova apparaît parfois sur des photographies hypersexualisées.

Impossible de ne pas susciter la polémique lorsqu'on assure que "la plus belle fille du monde", une mannequin russe qui passe son temps à enchaîner les shooting photos, n'a que 9 ans. Kristina Pimenova est une enfant sublime, mais depuis quelques jours, ce n'est pas sa beauté qui fait débat mais plutôt l'herpersexualisation de son image. Depuis que le Dailymail lui a consacré un article, le 27 novembre, la presse du monde entier semble s'inquiéter du phénomène. Il faut dire que le journal britannique révèle que les réseaux sociaux commentent allègrement les photos postées par la jeune fille, ou plutôt par sa mère. Ancien top modèle, c'est elle qui gère la communication de son enfant, dont la page Facebook compte aujourd'hui plus de 2 millions de fans.

Sur Twitter, Facebook, Instagram, les internautes semblent parfois oublier que le modèle est un jeune enfant. Complimentée pour ses "longues jambes sexy", Kristina est jugée parfois "jolie", parfois "hot" par des twittos ayant sans doute perdu le sens commun. La mère de Kristina assure supprimer régulièrement des commentaires "inappropriés" sur sa page Facebook et a introduit des règles de bons usages, affirmant que tout contenu n'étant pas en conformité avec l'âge de son enfant serait banni, tout comme celui qui l'aurait posté. Pour autant, la polémique bat son plein sur les réseaux sociaux, entre ceux qui s'extasient devant la beauté de la jeune fille, et ceux qui dénoncent les photos de mode prises avec Kristina, comme s'il s'agissait d'un adulte. Le jeune mannequin compte parmi ses clients Armani, Roberto Cavalli et Vogue.

EN VIDEO - Le débat sur la sexualisation des enfants dans les médias est notamment porté par Chantal Jouanno, sénatrice UDI à l'origine du texte encadrant les concours de Mini-miss :

"Chantal Jouanno : "Nos enfants baignent dans des codes qui sont de plus en plus sexués""