Foie gras : la vidéo choc qui montre des canetons se faire broyer
[Mis à jour le lundi 21 décembre 2015 à 23h02] Attention, vidéo choquante ! L'association de protection d'animaux, L214, publie deux vidéos tournées en France. Les séquences dénoncent la cruauté des conditions dans lesquelles sont élevés et tués les animaux servant à la production de foie gras. Dans une première vidéo, tournée clandestinement, on découvre le processus de tri des canetons, avant qu'ils ne soient envoyés en élevage. Le texte qui accompagne la vidéo explique que " les canetons femelles sont généralement broyés à la naissance ", car " dans la production de foie gras, seuls les canards mâles sont utilisés ". Selon une employée de l'usine où est tournée la vidéo, 6 000 à 7 000 animaux sont tués par jour.
Sur le site de l'hebdomadaire Le Point, qui révèle les vidéos, le fondateur de l'association, Sébastien Arsac, précise qu'il arrive que les broyeuses se bouchent. Certains canetons ne sont alors pas tués sur le coup. L'autre vidéo montre une technique dite de " l'épointage ", qui consiste à couper le bec des canetons pour éviter qu'ils ne se blessent entre eux dans les élevages où ils sont littéralement les uns sur les autres. Des pièces métalliques chauffées à blanc servent à réaliser cette opération.
Durant ce processus, les canetons sont également vaccinés contre notamment la grippe aviaire qui sévit actuellement dans plusieurs élevages du quart sud-ouest. Depuis le début du mois de novembre, les révélations de cas se multiplient. Au total, 53 foyers ont été détectés, dans un total de six départements. Ainsi, sont touchés les Landes, le Gers, les Pyrénées-Atlantiques, la Dordogne, la Haute-Vienne et les Hautes-Pyrénées. Hautement pathogène chez les volailles, la grippe aviaire n'implique pas nécessairement de dangerosité pour les humains.
L'association L214, qui a tourné ces images, avait déjà fait parler d'elle par le passé. En octobre dernier par exemple, c'est elle qui diffusait des images de l'abattoir municipal d'Alès, dans le Gard. On y voit des chevaux frappés à l'aide d'un bâton pour rentrer dans un " piège " où ils doivent être abattus. Certains tentent de s'en échapper mais les ouvrier sont là et les frappent pour qu'ils restent en place. Dans la salle de saignée, les chevaux, censés être endormis, sont conscients, et certains bougent encore lorsqu'ils sont abattus.
VIDEO - Abattoir d'Alès : voilà ce que vous avez mangé hier