Plus de danger sur les routes avec le passage à l'heure d'hiver ?
[Mis à jour le 21 octobre 2016 à 23h42] Le passage à l'heure d'hiver approche. Et s'il ne devrait pas affecter vos vacances de la Toussaint, il est tout de même temps de faire un petit briefing quant au danger supplémentaire qu'il représente sur les routes. Cette année, le passage à l'heure d'hiver est prévu dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre. Comme lors de chaque passage à l'heure d'hiver, il faudra reculer d'une heure ses montres et autres réveils. Autrement dit, quand il sera 3 heures du matin dimanche, il ne sera en réalité que deux heures. En somme, vous allez gagner une heure de sommeil. Mais ne vous réjouissez pas si vite, le passage à l'heure d'hiver n'a pas que du bon.
VIDEO. Tout ce que vous devez savoir sur le changement d'heure
Si beaucoup reprochent au changement d'heure d'être néfaste sur leur santé et leur sommeil, notamment, le passage à l'heure d'hiver a aussi des conséquences non négligeables sur la sécurité routière. Premier problème à prendre en compte : reculer d'une heure signifie avancer d'une heure exacte aussi l'arrivée de la nuit et donc avec, de l'obscurité. S'il est conseillé de redoubler de prudence, surtout sur les routes emprunter quotidiennement, il peut être aussi judicieux de vérifier vos optiques. Un petit tour chez le garagiste pour vous assurer que vos phares sont prêts à affronter l'obscurité hivernale est donc à envisager dans les jours qui viennent.
Les risques d'accident corporel multipliés par huit
Autre problème à prendre en compte : la somnolence. Avec le changement d'heure, l'horloge biologique est perturbée. Un déséquilibre temporaire s'installe. La somnolence en est le fruit. Selon Arval, leader en France de location multimarque de véhicules d'entreprise, "cette perte de concentration importante multiplie par huit les risques d'accident corporel". Pour pallier à ce risque, plusieurs conseils : être attentif aux signes avant-coureurs de fatigue, faire des pauses régulières en cas de longs trajets, conduire en étant accompagné et limiter le chauffage.
Bon moyen également de pallier aux risques entraînés par le changement d'heure : se préparer au passage à l'heure d'hiver. L'idée ? Une semaine avant le jour J, commencer avancer de 10 minutes par jour vos habitudes telles que l'heure de vos repas, de votre couché, de votre réveil. Il s'agit là du meilleur moyen pour contrecarrer la perturbation de l'horloge biologique. Par ailleurs, si vous comptez sur le café pour rattraper votre fatigue liée au changement d'heure, sachez que cette option est loin d'être efficace. Le café ne compensera jamais votre manque de sommeil. De même, une surconsommation pourrait, toujours selon Arval France, "amener le conducteur déjà fatigué à sous-estimer les risques routiers. Des prises de décisions approximatives et dangereuses [seraient] ainsi à craindre".