Oualid B : qui est ce jihadiste présumé libéré par erreur ?
OUALID B - Soupçonné d'avoir préparé un attentat islamiste en 2014 à Lyon, un homme incarcéré depuis 2016 a été libéré de prison par erreur en avril dernier. Qui est ce jihadiste répondant au nom de Oualid B ?
Placé en détention provisoire pour des soupçons d'implication dans un projet d'attentat en 2014 dans la métropole lyonnaise, le jihadiste présumé Oualid B. a été libéré par erreur en avril dernier, révèle ce mercredi Le Canard Enchaîné. En effet, alors qu'il devait être jugé en novembre prochain aux côtés de Reda Bkhaled et de ses frères, suspectés d'être impliqué dans une "filière d'acheminement de combattants en Syrie", Oualib B a été libéré par un juge d'instruction ayant oublié de renouveler sa détention provisoire. Une information confirmée par le ministère de la Justice après des révélations du célèbre palmipède. En liberté depuis le 3 avril 2018, l'homme reste néanmoins "sous contrôle judiciaire très strict", d'après le ministère. Et si le juge d'instruction a été convoqué par sa hiérarchie "qui lui a demandé, en vain de quitter ses fonctions", une source proche du dossier indique que l'erreur n'a pour l'heure pas été sanctionnée, rapporte 20 minutes.
L'homme a été arrêté puis incarcéré en août 2016 pour une suspicion d'attentat visant une "soirée-débat sur l'antisémitisme" à Lyon en 2014. Il sera jugé du 12 au 30 novembre 2018 à Paris dans le cadre de cette affaire. Le jihadiste présumé doit par ailleurs "pointer deux fois par jours au commissariat de Meaux" rapporte le site Lyon Capitale. Par ailleurs, l'homme a été interpellé en mai dernier alors qu'il se trouvait hors de la zone autorisée par son contrôle judiciaire. Le Canard Enchaîné révèle que ce dernier "conduisait non seulement sans permis mais son téléphone portable contenait des images de jihadistes armés et un film de propagande de l'organisation de l'Etat islamique". Une interpellation qui a conduit Oualid B. à être jugé en comparution immédiate à Meaux en Seine-et-Marne. L'homme ressortira finalement libre du tribunal, et ce, alors que "le parquet avait requis dix mois de détention". Il sera finalement jugé pour ces faits le 13 septembre prochain à Paris, indique 20 minutes.