Investir dans la pierre papier L'immobilier coté garde le cap

Si vous n'êtes pas séduit par les fonds collectifs du type SCPI ou OPCI, une autre piste s'offre à vous : les sociétés foncières présentes en Bourse. Là, vous achetez des actions des sociétés d'investissement immobilier coté (SIIC) qui est le terme exact. Ce qui va primer, c'est la capacité pour chaque entreprise de proposer un rendement suffisant entre les investissements, le chiffre d'affaires généré et la rentabilité obtenue, pour que les actionnaires puissent recevoir un dividende ou revendre leurs actions avec un bonus.

Une activité simple à comprendre

Des règles qui valent pour toute entreprise cotée. A ceci près que l'immobilier est un domaine facile à comprendre par tout à un chacun. Nul besoin d'avoir un énorme bagage en la matière pour savoir que si un programme coûte trop cher, il faudra proposer des loyers élevés et donc prendre le risque soit d'une période de non occupation relativement longue, soit d'impayés réguliers. Et dans le cas d'un programme d'accession à la propriété, c'est prendre le risque de devoir tout simplement renoncer au programme. Nulle compétence particulière non plus pour comprendre que si un immeuble est un actif financier qui peut rapporter gros en cas de revente, l'usage de la dette doit rester raisonnable. Le prix d'un bien n'est pas garanti à long terme.

Des valeurs chahutées en Bourse

Les cours de bourse dépendent en partie de l'indice des prix à la construction, de l'indice des loyers mais aussi de la demande et de l'offre de logement. Le principal risque repose sur l'échec de la commercialisation d'un programme immobilier ou de la vacance trop longue de logements loués. En 2011, les SIIC ont connu une rude chute en août. Klépierre, Silic ou encore Foncière des murs n'ont pas réussi à remonter la pente et repartir sur un nouveau cycle haussier. Au mieux le cours stagne. Seule Mercialys est parvenue à rebondir. Une évolution à contre-tendance.