Essai du Suzuki Vitara : il change (presque) tout

Essai du Suzuki Vitara : il change (presque) tout Suzuki investit le segment en vogue des crossovers urbains avec son nouveau Vitara, plus petit et moins typé 4x4 que le modèle qu’on connaissait jusqu'à présent. Sans oublier des aptitudes particulières pour le tout-chemin, il se montre désormais aussi à l'aise que les autres en ville et sur route.

Ne confondez pas le nouveau Suzuki Vitara avec l’ancien, né en 1988 et qui sur trois génération a traîné sa carcasse de "4x4 à l’ancienne", étant tout de même diffusé à près de 3 millions d’exemplaires dans le monde. Aujourd’hui, ce modèle entièrement renouvelé descend d’un cran dans la segmentation du marché, se posant en tant que crossover urbain en concurrent du Renault Captur, du Peugeot 2008 ou bien encore du Nissan Juke.

Bien dans son époque, moderne dans son style, son habitacle et son équipement, offrant même des possibilités de personnalisation, le Vitara n’oublie cependant pas quelques fondamentaux avec une caisse haut perchée et une transmission 4x4 qui devrait concerner la moitié des modèles vendus selon le constructeur. La gamme n’est pas très étoffée avec seulement deux motorisations essence et Diesel (toutes deux d’une puissance de 120 chevaux) et trois niveaux de finition. Suffisant tout de même pour offrir déjà neuf versions, en attendant l’arrivée d’une boîte automatique à l’automne. Signalons qu’aucune d’entre elles n’est touchée par le malus écologique, ce qui est de bon augure pour les ventes, d’ailleurs parties sur les chapeaux de roue.

Lancé le 15 mars dernier, le Suzuki Vitara s’est en effet écoulé en près de trois mois à 2 900 exemplaires, soit plus de la moitié de ce que le constructeur a prévu pour lui cette année. Il faut dire que jusqu’au mois de septembre, il profite d’un tarif avantageux avec une remise de 2 000 euros qui place son prix de base à 15 990 euros et non plus 17 990 euros comme annoncé sur le catalogue.