Gérard Jugnot : tout sur l'acteur du Splendid

Gérard Jugnot : tout sur l'acteur du Splendid BIOGRAPHIE DE GERARD JUGNOT - Acteur populaire, Gérard Jugnot est à l'affiche de comédies cultes, comme Les Bronzés ou Le Père Noël est un ordure, mais aussi de comédies dramatiques comme Les Choristes.

Biographie de Gérard Jugnot - Né à Paris le 4 mai 1951, Gérard Jugnot débute sa carrière sans même qu'il s'en rende compte sur les bancs du lycée Pasteur, à Neuilly, là où il rencontre ses futurs amis Christian Clavier, Michel Blanc et Thierry Lhermitte. Ensemble, les compères vont créer la troupe du Splendid, qui connaît pendant sept ans un succès jamais démenti.

Parmi les plus grands succès de Gérard Jugnot avec la troupe du Splendid, on compte des pièces de théâtre comiques adaptés en films, comme Les Bronzés en 1978 ou Le Père Noël est une ordure en 1982. Il acquiert une popularité supplémentaire grâce à son rôle dans Les Choristes en 2003, qui lui vaut une nomination au César du meilleur acteur.

Le succès des Bronzés et du Père Noël est une ordure

Gérard Jugnot fait ses débuts cinématographiques dans L'An 01 (1973), Les Valseuses (1974), ou encore Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine (1977). Mais la reconnaissance publique, Gérard Jugnot la doit (en même temps que les autres membres du Splendid) aux adaptations cinématographiques de leurs pièces de théâtre : Les Bronzés et Les Bronzés font du ski, dans lesquelles il incarne Bernard, mari râleur et égoïste, et Le Père Noël est une ordure où il joue l'ignoble Félix, un SDF déguisé en Père Noël. Bien que ces films aient été éreintés par la critique et qu'ils ne remportent pas immédiatement un franc succès, les répliques tonitruantes ne tardent pas à se répéter dans la France entière, permettant aux Bronzés et au Père Noël d'atteindre un statut culte. Gérard Jugnot rencontre également un grand succès aux génériques de Pour cent briques, t'as plus rien (1982) ou encore Papy fait de la Résistance (1983). Revers de la médaille : il a parfois du mal à se départir de son image de Français moyen.

Gérard Jugnot réalisateur

Dans ce cas, autant se mettre en scène. Gérard Jugnot passe le pas de la réalisation dès 1984 avec Pinot, simple flic qui remporte un beau succès. Pourtant, s'il continue à privilégier le cap de la comédie, Gérard Jugnot attribue une teinte mélancolique à chacune de ses réalisations, que ce soit dans Une époque formidable (1991), Casque bleu (1994), Meilleur espoir féminin (1999) dans lequel il incarne un coiffeur provincial qui n'arrive pas à accepter que sa fille devienne une star, le tendre Monsieur Batignole (2002), dans lequel il incarne un petit commerçant se révélant résistant ou encore Boudu, remake de Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir. Huit ans après Rose et Noir, il réalise C'est beau la vie quand on y pense, avant de se remettre à la réalisation en 2020. Son douzième long-métrage, Le Petit Piaf, est quant à lui tourné en 2020 mais ne devrait pas sortir avant 2021 ou 2022.

L'incroyable succès des Choristes

En 2003, arrive l'incroyable succès des Choristes (2003) et ses 8 millions d'entrées, qui font de Gérard Jugnot l'un des acteurs les mieux payés de 2004. L'année suivante, on retrouve l'acteur  au générique des nouvelles Brigades du Tigre, l'adaptation de la série télévisée, ainsi que Les Bronzés 3 - Amis pour la vie, pour lequel il accepte de retrouver sa célèbre moustache. Le film remporte un véritable succès en salles avec plus de 10 millions d'entrées. Il enchaîne paradoxalement avec son échec le plus cuisant en 2007 : L'Île aux trésors qui récolte à peine 500.000 entrées au cinéma. Cette même année, il incarne Ali Baba à la télévision où le succès est au rendez-vous.

En 2008, il est à l'affiche du second long-métrage de Christophe Barratier après Les Choristes, Faubourg 36 dans lequel Jugnot incarne un chômeur sous le Front Populaire de 1936. En 2009, il revêt un nouveau costume de chef de chorale pour Le Petit Nicolas avant de retrouver Christophe Barratier une troisième fois en 2011 pour les besoins de La Nouvelle Guerre des boutons. Un film qui fera parler de lui puisqu'il suit d'une semaine l'autre adaptation du roman de Louis Pergaud, La Guerre des boutons de Yann Samuell. Un an plus tard, c'est à nouveau dans la peau d'un pirate qu'on le retrouve pour Astérix et Obélix : au service de sa Majesté dans lequel il joue Barberouge. 

En 2014, on le retrouvera au générique de Babysitting, une comédie mise en scène par Nicolas Benamou et Philippe Lacheau. Il rejoint la même année le casting du film Benoît Brisefer : les Taxis rouges et retrouve Daniel Auteuil, Zabou Breitman et François Berléand pour la comédie Entre amis, en 2015. Il rejoint également la distribution de Camping 3 en 2016, avant de retourner vers la réalisation, avec C'est beau la vie quand on y pense et Le Petit Piaf.

Qui est la femme de Gérard Jugnot ?

Gérard Jugnot est heureux en amour depuis plusieurs années déjà. L'acteur s'est marié avec sa compagne Patricia le 25 juin 2016 à Porquerolles. Gérard Jugnot s'est confié en 2017 au sujet de son mariage dans les colonnes de Femme Actuelle :  "Mariage plus vieux, mariage heureux. J'avais soumis l'idée à mon fils [Arthur Jugnot, ndlr], qui m'a dit : 'T'as jamais fait cette connerie, vas y ! J'ai suivi son conseil et j'en suis très heureux."

Avant d'être en couple avec Patricia Campi, Gérard Jugnot a entretenu une relation avec la costumière Cécile Magnan, qui lui a donné un fils, le comédien et metteur en scène Arthur Jugnot. De 2003 à 2014, il a également été en couple avec l'actrice Saïda Jawad.

Nominations et Récompenses de Gérard Jugnot

Plusieurs canulars ont annoncé Gérard Jugnot mort

Suite à la publication d'un faux article sur actualite.co en 2019, un site édité par les internautes qui explique faire des "blagues", un canular annonçant la mort du comédien Gérard Jugnot s 'était répandu sur les réseaux sociaux comme une traînée de poudre le 3 février 2019. La fausse information avait tout d'abord été démentie par l'attachée de presse de l'acteur contactée par Franceinfo puis lors du passage de Gérard Jugnot au micro des Grosses têtes : "J'ai appris ma mort par un copain hier. Je serais mort hier à quatre heures du matin, d'un infarctus..." Gérard Jugnot expliquait d'ailleurs que ce n'est pas la première fois qu'on annonce faussement sa mort : "J'étais déjà mort en 2011 d'une crise cardiaque. Et en 2008, j'étais tombé d'un balcon sur des rochers. Enfin c'est effrayant !"  

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