SMS : 20 ans et des millions de perles

SMS : 20 ans et des millions de perles Les SMS ont 20 ans cette semaine. Le premier message envoyé, le 3 décembre 1992, disait "Joyeux Noël". Depuis, des milliards de SMS se sont échangés à travers le monde. Dont certains plutôt étonnants.

Les SMS ont 20 ans. Deux décennies après le premier envoi ("Joyeux Noël" en 1992), ces derniers se sont démocratisés pour devenir un mode de communication majeur aujourd'hui. L'année dernière, en France, ce sont en effet plus de 147 milliards de ces messages qui ont été envoyés, soit 201 SMS par client selon l'Arcep, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes. Et dans cette multitude de petits mots envoyés, il y a évidemment des perles que des sites Internet se chargent de recenser ou que les internautes partagent avec amusement sur les réseaux sociaux et qui ne manquent pas de remonter à la surface en cette date anniversaire. 

Ainsi, l'écriture intuitive ou l'auto-correction dont se servent certains usagers des téléphones portables peuvent jouer des tours, remplaçant des mots par d'autres. Le correcteur automatique de l'iPhone a déjà été pointé du doigt pour les erreurs qu'il entraînait, notamment sur le site damnyouautocorrect.com. Parmi les perles historiques relevées sur ce site, on trouve par exemple le message de cet usager qui voulait dire, en anglais, "Ok, je pars de la maison" ("Ok, I'm leaving my house"). Message qui a été malencontreusement remplacé par "Ok, je quitte ma pute" ("Ok, I'm leaviong my hooker"). Ou cette autre erreur, toujours en anglais, qui a fait le tour du Web : "Je pars maintenant. Ne fais pas attention à ma tenue." ("Leaving now. Don't judge outfit"), remplacé malencontreusement par "Lesbienne maintenant. Ne fais pas attention à ma tenue." ("Lesbian now. Don't judge the outfit.").

Un site Internet, français cette fois, intitulé "Mes parents font des SMS", compile quant à lui les SMS les plus étonnants envoyés par les parents à leurs enfants, comme le fameux de message de papa : "Tu as oublié ton portable à la maison". Entre autres SMS improbables, il a aussi relevé ce "texto" envoyé par une mère à son enfant le 21 septembre dernier : "J'ai mis chauffage pour éviter que tu fugues !". Preuve que ces conversations parfois déconcertantes ne sont pas près de prendre fin.