Etre un homme au foyer Une implication plus importante

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Les tâches ménagères et l'éducation ne sont plus depuis bien longtemps les chasses gardées de la femme © Digital Vision / Thinkstock

Beaucoup de nos contributeurs reconnaissent faire des efforts dans le partage des tâches ménagères et être plus impliqués dans l'éducation des enfants.

La professionnalisation des femmes a en fait induit une présence de l'homme plus soutenue dans les domaines autrefois "réservés" à la femme.

Frédéric, un partage bien défini

"Je ne suis pas père au foyer (nous sommes tous deux salariés).
Pour moi, le rôle du père (du conjoint) est évidemment de s'impliquer dans l'activité et la vie de la famille.

Avant la grossesse, nous nous partagions déjà par moitié les tâches ménagères.

A la naissance, nous avons choisi l'allaitement maternel pour nos deux jumelles. J'ai alors pris à mon compte l'ensemble des activités (courses, ménages, lessives, repas, bain, me lever la nuit pour aller chercher les enfants...) et en partageant le change des couches et les câlins.

"J'aide, sans la remplacer."

[...] Pour y parvenir, je me suis mis à temps partiel les 6 premiers mois. Cet engagement a eu des résultats positifs : l'allaitement complet de nos deux filles pendant 6 mois et partiel pendant 10 mois.
Une perte de virilité ? Absolument pas, j'aide sans remplacer et il reste de nombreux autres domaines où l'attitude reste virile.

[...] Désormais, Il me reste peut être à prendre comme ma compagne un temps partiel à 90 %, un pas encore difficile à franchir..."

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Bernard, partage avec ses enfants

"Lorsqu'on saisit à quel point il est gratifiant de passer du temps avec un enfant, le degré et la nature des progrès qu'on peut lui faire accomplir en tant que parent, et bien je me dis qu'à côté de la carrière, "investir" dans l'éducation de ses enfants est souvent bien plus gratifiant. Je le vis pour décharger un peu ma femme le week-end.

"On peut avoir des valeurs très conservatrices héritées de ses propres parents, et se retrouver dans le schéma d'homme au foyer"

En ce qui concerne les inquiétudes de certains sur l'ambiguïté et la perte de virilité, je dirais deux choses : premièrement, cette situation ne convient pas à tout le monde, et c'est plus une question de personnalité que de genre, comme l'a dit un contributeur. Deuxièmement, on peut avoir des valeurs très "conservatrices" héritées de ses propres parents, et se retrouver dans le schéma d'homme au foyer : la transmission de l'éducation et des valeurs est tellement importante que je conçois difficilement en tant que père et "co-parent" de laisser à la mère seule la supervision quasi-permanente d'enfants qui apprennent tout au long de la journée.

Le fait d'être collé à la maison (avec donc les tâches ménagères) est la rançon du devoir d'éducation. Là encore, certains peuvent s'y retrouver, notamment côté cuisine.
J'essaie de passer un maximum de temps avec mes enfants et de participer à l'intendance en fin de semaine."

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