Quelques conseils sur le champagne Un peu d'histoire...

Le champagne ne fut pas toujours ce vin effervescent si cher à la France tel qu'on le connaît aujourd'hui. Produit en région de Champagne, il fut cependant le vin qui sacra Clovis, Roi des Francs, au 5e siècle. Dès lors, il acquit une aura de breuvage des grandes occasions et fut associé à la couronne de France.

La légende voudrait que ce soit le moine Dom Pérignon qui découvrit l'effervescence du champagne...

Ce n'est qu'à la fin du 17e siècle que ce vin devint effervescent. Ces bulles, fruits du hasard, furent appréciées et le procédé perpétué par les moines champenois. Ils découvrirent deux autres avancées au même moment, le pressurage des raisins noirs en blanc qui permet d'améliorer la pureté du vin, et la prise de mousse, en gardant le liquide dans des bouteilles et non des tonneaux pour ne pas laisser échapper l'effervescence. Ils durent ensuite maîtriser cette pression en travaillant sur les bouteilles et leurs bouchons. Cette dernière découverte fut motivée par nos voisins anglais qui appréciaient ce vin "bouillonnant". Il sut aussi conquérir la France.

La légende voudrait que ce soit le moine Dom Pérignon qui découvrit l'effervescence du champagne par inadvertance... Mais plus personne ne croit aujourd'hui qu'il fut l'inventeur du champagne, dont l'élaboration dura plusieurs siècles. On doit cependant au religieux quelques précieuses inventions qui firent beaucoup pour améliorer la qualité du champagne, à commencer par l'assemblage de différents cépages.

Ce savoir acquis au long des siècles est toujours appliqué aujourd'hui.

la maison moët et chandon en 1911
La maison Moët et Chandon en 1911 © Archive de Helene BOUSQUET CASSAGNE/ Galerie Photo

Les cépages

Ils sont produits essentiellement à base de chardonnay, de pinot noir et de pinot meunier. Les terroirs champenois sont classés en deux catégories, ceux qui donnent des champagnes "premier cru" et les autres qui donnent des champagnes "grand cru". L'assemblage entre cépages (types de raisins), crus (vins de diverses communes champenoises) et millésimes différents (dans l'appellation) y est presque la règle, le but étant d'assurer une continuité dans les qualités œnologiques et organoleptiques. L'indication du millésime est possible (mais non obligatoire) quand seuls des vins de la même année sont assemblés. C'est généralement le signe d'une grande qualité.