Le boom des sites de rencontres "adultères"
Se rendre sur Internet pour trouver l'homme ou la femme de sa vie, c'est presque devenu un réflexe banal. Mais aujourd'hui, on peut aussi être marié et tromper facilement son époux ou son épouse grâce à Internet.
Reportage à New York
Lancé il y a 10 ans, le site américain Ashley Madison est spécialisé dans les rencontres adultérines. Ce pionnier s'est lancé dès 2002 sur un créneau peu commun, dans un marché où il est habituellement question d'amour et de fidélité.
En France aussi
En tapant "site de rencontres adultères" dans un moteur de recherche, on se rend vite compte que l'offre s'est considérablement développée depuis quelques années : rencontres-adulteres.org, infideles.fr, netadultere.fr, air-adult.com, rencontre-extraconjugale.fr (qui propose des rencontres "discount" !?)
C'est en 2009 qu'a été lancé en France le site Gleeden.com, "premier site de rencontres pour personnes mariées", que le modèle de Ashley Madison. Il compte actuellement plus d'1 million d'inscrits. Et ne se cache plus ! Gleeden s'est offert en juillet 2011 (la période estivale serait-elle plus propice aux adultères ?) la première campagne de publicité coquine, ventant les rencontres extra-conjugales. Ses slogans : "Tout le monde peut se tromper. Surtout maintenant", "Par principe, nous ne proposons pas de carte de fidélité" ou "C'est parfois en restant fidèle qu'on se trompe le plus"...
Les Français seraient-ils donc infidèles ? Dans une enquête de L'Internaute Magazine, menée en septembre 2011, 26 % des personnes interrogées révélaient avoir déjà trompé leur conjoint (16 % à plusieurs reprises, 10 % une fois).