Darrieussecq, "plagiare psychique" ?

"Tom est mort" de Marie Darrieussecq © P.O.L.

Jamais réellement convaincue de plagiat, Marie Darrieussecq a néanmoins fait l'objet de plusieurs plaintes quant à l'authenticité de ses travaux. En 1998, c'est Marie NDiaye qui la dénonce pour la première fois, l'accusant ouvertement de "singerie". Darrieussecq ne se serait effectivement pas gênée pour lui subtiliser son univers littéraire. Mais peut-on vraiment parler de plagiat d'idées alors que la plupart des thèmes abordés dans un ouvrage sont des lieux communs exploités et ré-exploités par tous les écrivains ?

Toujours est-il que 10 ans plus tard, Camille Laurens revient à la charge en publiant dans La Revue Littéraire un article titré "Marie Darrieussecq ou le syndrome du coucou", diatribe dans laquelle elle explique qu'à l'image du coucou, Darrieussecq semble s'installer sans scrupule dans le nid littéraire des autres. L'œuvre qui a déclenché cette vague d'animosité ? Tom est mort, publié en 2007. Marie Darrieussecq y raconte comment elle a vécu depuis le décès de son fils fictif 10 ans auparavant. C'en est trop pour Camille Laurens qui avait publié en 1995 Philippe, terrible autobiographie contant la tragédie qu'est la perte d'un enfant.  

Toutefois, l'accusation n'étant pas viable, aucune poursuite n'a été retenue contre Darrieussecq et Laurens s'est vue remerciée par son éditeur pour ses propos diffamatoires.

Jamais réellement convaincue de plagiat, Marie Darrieussecq a néanmoins fait l'objet de plusieurs plaintes quant à l'authenticité de ses travaux. En 1998, c'est Marie NDiaye qui la dénonce pour la première fois, l'accusant ouvertement de "singerie". Darrieussecq ne se serait effectivement pas gênée pour lui subtiliser son univers littéraire. Mais peut-on vraiment parler de plagiat d'idées alors que la plupart des thèmes abordés dans un ouvrage sont des lieux communs exploités et ré-exploités par tous les écrivains ? Toujours est-il que 10 ans plus tard, Camille Laurens revient à la charge en publiant dans La Revue Littéraire un article titré "Marie Darrieussecq ou le syndrome du coucou", diatribe dans laquelle elle explique qu'à l'image du coucou, Darrieussecq semble s'installer sans scrupule dans le nid littéraire des autres. L'œuvre qui a déclenché cette vague d'animosité ? Tom est mort, publié en 2007. Marie Darrieussecq y raconte comment elle a vécu depuis le décès de son fils fictif 10 ans auparavant. C'en est trop pour Camille Laurens qui avait publié en 1995 Philippe, terrible autobiographie contant la tragédie qu'est la perte d'un enfant.   Toutefois, l'accusation n'étant pas viable, aucune poursuite n'a été retenue contre Darrieussecq et Laurens s'est vue remerciée par son éditeur pour ses propos diffamatoires.
© P.O.L.