Pour les beaux yeux de Lee Miller

"L'Œil du silence" de Marc Lambron © Flammarion

Du fils de Lee Miller ou d'un de ses plus grands admirateurs, lequel des deux est le plus légitime à écrire sur la vie de cette grande dame ? Le premier à publier, naturellement. Néanmoins, il semblerait que Marc Lambron se soit fortement inspiré des Vies de Lee Miller d'Antony Penrose pour la rédaction de son Œil du silence, et ce malgré son retard de 10 ans. Apparemment plutôt ouvert d'esprit, Penrose se serait simplement contenté d'un dédommagement financier sans passer par les tribunaux, ce qui aurait également permis d'étouffer l'affaire médiatique.

 La muse :

"Feral Benga, le danseur noir de jazz, s'était foulé une cheville et dut être un ange boiteux. Cocteau le préféra ainsi, mais le public y a vu toutes sortes de choses. L'étoile sur le dos de Enrique Rivero fut placée là par Cocteau pour cacher une cicatrice, le mari de sa maîtresse avait tiré sur lui". Extrait des Vies de Lee Miller d'Antony PENROSE, 1985.

 L'inspiré :

"Feral Benga, le grand danseur nègre, arriva au studio avec une cheville foulée. Comme il devait jouer un ange, son rôle devint celui d'un ange boiteux. L'acteur Enrique Rivero portait dans le dos une estafilade, stigmate d'une rixe avec le mari de sa maîtresse. Cocteau la masqua d'une étoile". Extrait de L'Œil du silence de Marc LAMBRON, 1993.

Du fils de Lee Miller ou d'un de ses plus grands admirateurs, lequel des deux est le plus légitime à écrire sur la vie de cette grande dame ? Le premier à publier, naturellement. Néanmoins, il semblerait que Marc Lambron se soit fortement inspiré des Vies de Lee Miller d'Antony Penrose pour la rédaction de son Œil du silence, et ce malgré son retard de 10 ans. Apparemment plutôt ouvert d'esprit, Penrose se serait simplement contenté d'un dédommagement financier sans passer par les tribunaux, ce qui aurait également permis d'étouffer l'affaire médiatique.  La muse : "Feral Benga, le danseur noir de jazz, s'était foulé une cheville et dut être un ange boiteux. Cocteau le préféra ainsi, mais le public y a vu toutes sortes de choses. L'étoile sur le dos de Enrique Rivero fut placée là par Cocteau pour cacher une cicatrice, le mari de sa maîtresse avait tiré sur lui". Extrait des Vies de Lee Miller d'Antony PENROSE, 1985.  L'inspiré : "Feral Benga, le grand danseur nègre, arriva au studio avec une cheville foulée. Comme il devait jouer un ange, son rôle devint celui d'un ange boiteux. L'acteur Enrique Rivero portait dans le dos une estafilade, stigmate d'une rixe avec le mari de sa maîtresse. Cocteau la masqua d'une étoile". Extrait de L'Œil du silence de Marc LAMBRON, 1993.
© Flammarion