Le Romarin

Virée à Sautron Le Romarin, une plante éprise de soleil bien enracinée en terre méditerranéenne possède une ambassadrice à Sautron! Plantée dans un lieu où le calme règne, l'enseigne lumineuse du restaurant évoque déjà pour les rares piétons d'une nuit froide d'un mois de février, le réconfort attendu et espéré. Madame Banon donne le ton. Franchir le pas dans "Le Romarin" c'est découvrir d'abord le contraste avec la quiétude régnant tout autour. Plein, nous sommes rassurés d'avoir réservé notre table. Nous sommes accueillis par Madame Banon. Ravissante et chaleureuse à l’accueil, nous découvrons vite d'où vient la source d'énergie qui alimente Le Romarin. Présence discrète et tranquille: à la réception pour vous soulager de votre veste, en un clin d'oeil, elle est debout à côté d'une table offrant conseils et recommandations sur les plats offerts mais aussi sur les accords possibles avec les vins disponibles (Madame Banon est Sommelière). Il nous arrive d'entendre furtivement sa joie de partager une anecdote avec un client. Tellement attachante qu'on tente vainement de prolonger sa présence lors d'un de ses passages. Vainement, parce qu'elle connaît son métier : pas d'hésitations sur les accords ni balbutiements à répondre à nos requêtes. Un grand restaurant gastronomique. Le cadre nous rappelle une grande institution new-yorkaise: "La Grenouille". Restaurant gastronomique, situé à côté du Métropolitain Opera, une adresse qui m'a permis de redécouvrir le foie gras poêlé! La délicatesse des plats servis en entrée me fait découvrir l'art de déguster. Je ne prends jamais de photos de mes plats. Je n'ai pas fait dérogation à ce principe. Pourtant, presque une semaine après, le souvenir de la coquille St Jacques est toujours présent dans mon esprit. Vos sens mis à l'épreuve! Voir l'assiette à trois pétoncles, posés en ordre de bataille, alignés sur le fil défendant une île entourée d'une sauce homardine légèrement onctueuse me rappelle ma surprise la première fois me retrouvant face à un tableau de Berthe Morisot. Une senteur d'océan se dégage de ce plat pacifié par une violette sauvage renforçant mon analogie avec l'artiste (la vue et l'odorat). La légende entourant le St-Pierre en relève un peu plus le goût et rajoute du divin à la cuisson de ce poisson. Se prosterner était lui rendre grâce (le goût). Certains jugent un restaurant par son pain. Annonciateur, avec le vin, d'un grand festin, il se laisse rompre entre les mains sans résistance. Pétri, pointé, pesé, façonné et enfourné par le Chef! (le toucher). Je crains le reproche d'en avoir fait tout un plat. Je vous rassure que ce n’est pas le cas. La preuve, je ne vous parlerai pas du dessert. Pas par manque d'inspiration, mais plus par manque de mots assez fidèles pour en faire l’illustration. Sinon, comment décrire l'effet de la première bouchée? Le mardi gras en Louisiane? Je ne sais pas! Je vous inviterais à mettre vos sens à l'épreuve. En ce qui nous concerne, la traversée de l'Atlantique valait la peine.

Nous avons découvert ce resto dans le cadre de la fête de la gastronomie même si ça faisait un moment que nous l'avions dans un coin de la tête. Le menu était imposé(saveur mer) et nous n'avons pas été déçu que ce soit au niveau des plats(produits frais) et de la présentation. Nous avions pris l'option vin. Mon verre était bien moins servi que ma femme mais j'ai eu beau réclamé deux fois sans succès(au prix du verre s'est abusé, grosse déception, la note s'en fait sentir). Déco et ambiance agréable. Le prix est je pense un peu élevé même s'il y avait homard et sandre. Note corrigée : 4.1.

Nous venons d'y retourner, avec mes parents. Excellent comme notre précédent passage : foie gras poêlé, langoustine, ris de veau et dessert. 1 sans faute. Olivier n'a pas eu de chance...

Les précédents avis datent de quelques années et une mise à jour s'impose ! En bref : Ne pas se fier aux apparences. La bâtisse est belle, mais à l'intérieur, le décor n'est pas en adéquation et je m'interroge encore sur le concept que les propriétaires ont voulu donner à l'ensemble. L'accueil est agréable et après nous avoir débarrassés de nos vêtements, nous sommes placés à une table ronde près de la fenêtre. Fort heureusement, nous ne sommes pas arrivés les premiers, ce qui nous a évité de supporter davantage le courant d'air produit à chaque fois que la porte d'entrée était ouverte. La prise de commande est assurée par une femme, sans doute la patronne, qui répète à toutes les tables sa formule, semble t-il fétiche : "Je suis toute ouies" en insistant bien sur le ouies. Par contre, les plats nous serons servis par un homme qui, n'ayant pas pris la commande, devra systématiquement demandé à qui s'adresse l'assiette. Je profiterais de son passage pour lui glisser très discrètement que sa braguette est ouverte, ce qui, tout le monde en conviendra, n'est pas du meilleur effet ! Concernant le repas, les produits sont de qualité, mais le travail en cuisine reste moyen : le carpaccio de bar, sans doute taillé au couteau, ce qui est un plus, est d'épaisseur inégale, ce qui rend l'ensemble assez désagréable. Les ris de veau étaient insuffisamment cuits avec des parties encore très rosées. À l'inverse, le cœur coulant au chocolat noir était trop cuit et donc plus vraiment coulant. Au final, un ensemble qui manque cruellement de raffinement.