Une manne pétrolière nommée Arctique

L'Arctique pourrait recéler près de 100 milliards de barils de pétrole. Cette information, relayée par le journal Le Figaro, émane du géologue américain Donald Gautier.
Une affirmation de bon augure vue la flambée du prix du baril de pétrole qui dépasse actuellement 140 dollars. Seul bémol : l'exploitation de cet or noir. L'Arctique est une région regroupant le Groenland, l'Alaska, la Laponie, une partie du Canada et de la Russie, ainsi que l'Océan Arctique. Plusieurs pays revendiquent le droit de mettre main basse sur cette région riche en ressources hydrocarbures. La Russie avait lancé les hostilités en 2007 en plantant un drapeau à 4 000 mètres de profondeur lors d'une mission océanographique, unique moyen de s'approprier le site.
Donald Gautier soutient également qu'il y a « 50% de chances qu'il y ait plus de 500 milliards de barils de pétrole conventionnels dans les gisements qui n'ont pas encore été découverts ».