Vers le seul grand titre qui lui manque

Kevin Mayer est très expressif durant ses compétitions. © Rusek/PressFocus/SIPA
Champion du monde 2017, contraint à l'abandon en 2019, Kevin Mayer n'a jamais été sacré champion d'Europe en plein air, se contentant d'une deuxième place en 2014. Favori en 2018, il avait tout perdu à la longueur, en mordant ses trois essais. Ce sera l'un des pièges qui guettera Mayer, toujours sur un fil tant psychologiquement que physiquement durant ses décathlons mais redoutable machine à surpasser la douleur. "Si je rate une compétition, je n'ai rien gâché. J'ai commis une erreur, j'ai des regrets, mais ça ne retire rien à l'année écoulée. J'apprends, je deviens plus fort. Et l'accomplissement de soi-même est plus fort que la quête des médailles. Il faut faire du sport pour les bonnes raisons. Si c'est la quête de médailles, on ne peut pas être vraiment heureux, il en manquera toujours une. Pour moi, la compétition, c'est la possibilité de se servir du public et de l'adversité pour trouver des sensations nouvelles. Quand le niveau est relevé, je peux éprouver des sensations folles. On appelle ça " être dans la zone ", expliquait-il récemment au journal Le Monde.
Champion du monde 2017, contraint à l'abandon en 2019, Kevin Mayer n'a jamais été sacré champion d'Europe en plein air, se contentant d'une deuxième place en 2014. Favori en 2018, il avait tout perdu à la longueur, en mordant ses trois essais. Ce sera l'un des pièges qui guettera Mayer, toujours sur un fil tant psychologiquement que physiquement durant ses décathlons mais redoutable machine à surpasser la douleur. "Si je rate une compétition, je n'ai rien gâché. J'ai commis une erreur, j'ai des regrets, mais ça ne retire rien à l'année écoulée. J'apprends, je deviens plus fort. Et l'accomplissement de soi-même est plus fort que la quête des médailles. Il faut faire du sport pour les bonnes raisons. Si c'est la quête de médailles, on ne peut pas être vraiment heureux, il en manquera toujours une. Pour moi, la compétition, c'est la possibilité de se servir du public et de l'adversité pour trouver des sensations nouvelles. Quand le niveau est relevé, je peux éprouver des sensations folles. On appelle ça " être dans la zone ", expliquait-il récemment au journal Le Monde.
© Rusek/PressFocus/SIPA