Procès pour viol confirmé pour Yannick Agnel, le rappel des faits

Procès pour viol confirmé pour Yannick Agnel, le rappel des faits L'ancien champion olympique devra répondre de ses actes à l'occasion d'un futur procès.

Le nageur Yannick Agnel, ancien champion olympique du 400m nage libre, est soupçonné d'avoir eu une relation en 2016 avec la fille de son entraîneur, alors qu'il était hébergé chez eux et qu'il était âgé de 24 ans et qu'elle n'en avait que 13. S'il a toujours plaidé une relation consentie et amoureuse, il devra s'expliquer à l'occasion d'un procès après avoir été renvoyé pour viol devant la cour criminelle du Haut-Rhin, a annoncé jeudi le procureur de la République de Mulhouse.  Il est également "maintenu sous contrôle"  judiciaire", précise le procureur de Mulhouse.

Le rappel des faits

Selon une enquête menée par Radio France, tout aurait débuté le 31 décembre 2015, lorsqu'un baiser a été échangé entre les deux, dans l'appartement du double champion olympique. S'en sont suivis des rapports sexuels, au domicile de l'adolescente où s'est installé, par la suite, Yannick Agnel afin d'être plus encadré par son entraîneur, mais aussi en Thaïlande, lors d'un stage organisé en janvier et février 2016. Selon le récit de la victime présumée, dévoilé par L'Equipe, "on était dans un hôtel, les chambres étaient proches. En général, il me disait de venir par SMS après manger." Des faits qui ont également eu lieu à Rio, lors des JO 2016. Quant aux rapports sexuels en question, Yannick Agnel jure qu'il n'y a eu que "des échanges de caresses, des masturbations mutuelles" selon le quotidien sportif, quand la plaignante affirme que c'est allé plus loin.


Tous ces faits ont été racontés dans une plainte déposée par la fille de Lionel Horter au cours de l'été 2021. Après des investigations, Yannick Agnel a été placé en garde à vue le 9 décembre 2021, dans les locaux de la Direction territoriale de la police judiciaire, dans le cadre d'une information judiciaire pour "viol et agression sexuelle sur mineur de 15 ans". Lors de son audition, le nageur a reconnu "la matérialité des faits", sans pour autant avoir "le sentiment qu'il y ait eu contrainte".