Noël Le Graët : sa bio express

Noël Le Graët : sa bio express Noël Le Graët est l'ancien président de la FFF, désormais à la tête du bureau de Paris à la Fifa.

Biographie Noël Le Graët. Noël Le Graët est né le 25 décembre 1941 à Bourbriac, ville située dans le département des Côtes d'Armor en Bretagne. Il dirige la Fédération française de football depuis 2011 et est également représentant de l'UEFA au sein de la FIFA depuis 2019. Le 13 mars 2021, il a été réélu pour un quatrième mandat. Il est aussi le fondateur d'un groupe agroalimentaire qui porte son nom dans la ville de Guingamp dont il a été le maire entre 1995 à 2008. Il a également été le président du club de 1972 à 1991 puis de 2002 à 2011 où il fait passer un cap au club breton. 

Quel est le parcours de Noël Le Graët à la tête de la FFF ?

Noël Le Graët est vice-président de la FFF de 2005 à 2011 où il est en charge des questions économiques de la plus grande instance du foot français. En 2008, il vote en faveur de la reconduction de Raymond Domenech à la tête de l'équipe nationale malgré un Euro très compliqué et une impopularité immense. C'est en 2011 qu'il prend la tête de la Fédération française de football. Il récolte 54,39% des voix face au président sortant Fernand Duchaussoy. Le 15 décembre 2012, il est réélu  avec une avance plus confortable (83,07 %) pour un mandat de quatre ans qui va s'étaler jusqu'au 18 mars 2017. C'est à ce moment qu'il est à nouveau réélu face à Jacques Rousselot avec 57,4% des voix. Plus récemment, le 13 mars 2021, il a rempilé pour un quatrième mandat en emportant les élections face à Frédéric Thiriez, ancien président de la Ligue de football professionnel (LFP) et Michel Moulin. Il a récolté 73,02% des voix. Depuis le temps qu'il est à la tête de la FFF, Noël Le Graët a connu beaucoup d'évènements extra sportifs. En septembre 2020, le dirigeant breton réagit aux accusations de Neymar à l'encontre du défenseur de l'OM Alvaro Gonzalez qui aurait proféré des insultes racistes au Brésilien. Noël Le Graët affirme alors que le "phénomène raciste dans le sport, et dans le football en particulier, n'existe pas ou peu" créant ainsi une vive polémique. Depuis 2022, Noël Le Graët s'est retrouvé dans la tourmente en raison d'accusations d'agressions sexuelles, provoquant sa démission en 2023.

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L'affaire Noël Le Graët

Quelles étaient les conclusions de l'audit ?

La conclusion de la mission d'audit sur les "dysfonctionnements" à la FFF ont montré que les "dérives de comportement" du président "sont incompatibles avec l'exercice des fonctions et l'exigence d'exemplarité qui lui est attachée". Le document de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR) dénonce des "prises de position publiques déplacées", "le comportement inapproprié […] vis-à-vis des femmes" avec des "SMS ambigus pour certains et à caractère clairement sexuel pour d'autres". Une attitude "accentuée par la consommation excessive d'alcool". Les inspecteurs "invitent les instances fédérales à examiner cette situation en application des dispositions statutaires". 

Quelle défense de Noël Le Graët sur l'audit ?

Noël Le Graët contre attaque. De façon indirecte avec un communiqué transmis à l'AFP jeudi 2 février par ses avocats, le président de la FFF veut laver son honneur. Florence Bourg et Thierry Marembert, avocats de ce dernier, ont dénoncé un pré-audit mené à propos de la FFF et de son président " aux allures de réquisitoire". Ils assurent que le dirigeant " défendra fermement son honneur ". " La virulence des mots employés à l'égard de Monsieur Le Graët est surprenante au regard de la vacuité de sa base factuelle, qui repose sur des éléments et témoignages tronqués et anonymes".

Les avocats affirment que l'ancien président de Guingamp ressent un "profond sentiment d'injustice" face à cette mission d'audit, soumise selon eux "à une pression politique et médiatique qui n'ont pu que la biaiser", et qui prend la forme d'un "procès en légitimité". Noël Le Graët a jusqu'au 13 février pour répondre au rapport, partiel, qui lui a été transmis. "Malgré nos vives inquiétudes sur la capacité des inspecteurs à s'extraire des influences politiques et médiatiques qui n'ont cessé de peser sur eux, nous répondrons à ce document de travail dans les délais qui nous sont impartis afin que soient reconnus à sa juste mesure la probité de M. Le Graët" terminent les avocats.

Malgré les nombreuses accusations, preuves, témoignages, Noël Le Graët ne compte pas démissionner rapidement de son poste. Sur RTL, Florence Bourg, son avocate, dénonce les conditions de l'enquête. "À ce stade, pour le moment, il prendra sa décision tranquillement et certainement pas sous la pression de la ministre, puisqu'il y a une grosse influence politique, a-t-elle regretté. Il prendra sa décision tranquillement, il n'y a pas le feu à la Fédération française de football. Il prendra son temps. Il a un sentiment d'injustice totale et à juste titre parce que ce rapport et cette enquête sont intervenus de manière scandaleuse". Je suis désolée de vous dire qu'il n'y a pas de SMS à caractère clairement sexuel dans le rapport", affirme l'avocate. Pour cette dernière, il s'agit d'"un rapport d'exécution pour abattre Noël Le Graët".

Pourquoi un audit a été lancé autour de la FFF et Noël Le Graët ?

Pour le moment, le président de la FFF est "en retrait" jusqu'à la publication définitive de l'audit. Ce dernier a été lancé par le ministère des Sports il y a quelques semaines en vue d'analyser la gestion et les méthodes de management au sein de l'institution après la publication par le magazine So Foot d'une enquête sur de graves dysfonctionnement supposés.

"On aura des conclusions qui sont plutôt autour de la fin janvier qui nécessiteront ensuite d'avoir une étape contradictoire avec les dirigeants de la FFF, on aura une restitution plutôt autour de la mi-février" avait expliqué la ministre des Sports au lancement des investigations en décembre 2022.

Selon les informations de plusieurs médias fin janvier, les membres du comité exécutif de la Fédération (Comex) devraient désormais essayer de pousser Noël Le Graët à démissionner lors de leur prochaine assemblée le 9 février prochain. L'ancien président de Guingamp aurait ouvert la possibilité d'un départ, surtout après l'ouverture de l'onglet judiciaire.

Les inspecteurs en charge de l'audit mené au sein de la (FFF) avaient en effet émis, dès le 13 janvier, un signalement au procureur de la République de Paris relevant d'outrages sexistes, ouvrant une nouvelle procédure, certains des actes rapportés dans l'audit étant susceptibles d'être sanctionnés par la justice française.

Une enquête ouverte pour harcèlement moral et sexuel

Noël Le Graët est donc aussi sous la menace de la justice française. L'AFP a rapporté mardi 17 janvier qu'une enquête a été ouverte pour harcèlement moral et sexuel. Selon Le Monde, l'ouverture d'une procédure résulte du témoignage de Sonia Souid, agente de plusieurs joueuses internationales françaises, recueilli par les auditeurs de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR). L'IGESR ayant par la suite effectué un signalement à la justice.

Le parquet de Paris a confirmé auprès de l'AFP l'ouverture d'une enquête préliminaire, les investigations ont été confiées à la Brigade de répression contre la délinquance aux personnes. L'enquête porterait également sur de nombreux autres témoignages publiés par la presse.

Après cette annonce, le dirigeant breton n'a pas tardé à réagir. Noël Le Graët a démenti dans un communiqué rédigé par ses avocats et transmis à l'AFP "toutes (les) accusations de harcèlement moral ou sexuel" . S'il s'est dit étonné d'apprendre cette information via la presse, il a rejeté toutes les accusations et dénoncé les interférences de la ministère des Sports ainsi que la pression politique autour de cette "affaire".  

D'après les informations de RMC, l'IGESR a d'abord émis une note au parquet de Paris pour décrire les faits susceptibles d'être répréhensibles dans les auditions qu'ils ont menées depuis plusieurs semaines. Dans un deuxième temps, les inspecteurs ont apporté les témoignages afin d'étayer les faits reprochés. Le parquet a ensuite ouvert l'enquête du chef de "harcèlement sexuel et moral", en estimant que les outrages sexistes ont pu être répétés et qu'en l'espèce, ils constituent donc du harcèlement. Le but pour les magistrats étant désormais de voir s'il a eu un "système de harcèlement moral et sexuel mis en place dans le cadre du travail". 

Le Graët "lourdingue" et très insistant ?

Les premières accusations contre Noël Le Graët remontent à plusieurs mois déjà et ont été relayées notamment par le journaliste indépendant Romain Molina et So Foot en septembre 2022. S'appuyant sur de nombreux témoignages, l'enquête du magazine mentionnait des SMS "sexuels" qui auraient été envoyés par Noël Le Graët à de jeunes femmes, avec des proposition explicites : "Je préfère les blondes, donc si ça vous dit…" ; "Vous êtes drôlement bien roulée, je vous mettrais bien dans mon lit !"

Ces SMS auraient été envoyés à des collaboratrices actuelles ou passées qui témoignaient alors de façon anonyme dans le mensuel. "C'est bien simple, il saute sur tout ce qui bouge", expliquait notamment une ancienne administrative. "Tout le monde est au courant à la Fédération", racontait encore la source, "cela fait bien dix ans que ça dure". Selon So Foot, plusieurs femmes ont été amenées à démissionner ces dernières années, car elles se sentaient "harcelées sexuellement, mais aussi moralement".

Radio France a également dévoilé mercredi 12 octobre d'autres témoignages accablants pour le président de la FFF. "Avec moi, Noël Le Graët était vraiment lourdingue, confiait une témoin. Il me disait qu'il voulait me ramener chez lui. Il ne m'envoyait pas de SMS. À cette époque, ce n'était pas un pro du téléphone. Mais c'étaient des invitations à répétition pour venir dîner avec lui." Elle affirme, toujours selon la radio publique, qu'un jour, le président de la FFF lui a dit : "S'il se passe quelque chose entre nous, ne vous inquiétez pas, personne ne le saura."

Le témoignage de Sonia Souid

Le mardi 10 janvier, Sonia Souid, agent de joueurs, a pris la parole face découverte dans les médias et notamment dans L'Equipe. Très émue, elle a dénoncé à son tour l'attitude déplacée de Noël Le Graët a plusieurs reprises. Dans un long entretien, elle raconte la "drague permanente" qu'elle aurait subie alors qu'elle ne rêvait que d'une chose, "faire son métier et promouvoir le football féminin".

Noël Le Graët aurait notamment profité de sa situation pour l'attirer chez lui, prétextant une rencontre avec Brigitte Henriques, en charge du foot féminin à la FFF. Enthousiaste, Sonia Souid explique que cette dernière ne viendra finalement jamais au rendez-vous et qu'elle devra composer avec un Le Graët séducteur, dans son appartement, avec deux coupes de champagne.

"Je suis décontenancée. C'est quand même le président. Je suis déçue. J'ai dû changer de couleur. Je suis partie, lui disant que j'allais rejoindre mon fiancé. Il m'a laissée partir. Après, il m'a appelée régulièrement pour m'inviter à dîner...", explique-t-elle aujourd'hui. "J'ai des messages vocaux, et quelques messages SMS : ''Est-ce que vous êtes disponible demain soir ? J'insiste.'' Ou encore il m'écrit : ''Vous me manquez''. Il veut m'inviter à des matches : des excuses pour me voir", ajoute-t-elle. Des accusations reprises sur BFMTV.

Noël Le Graët : "Il n'y aura rien contre moi"

Dès les révélation de So Foot, la FFF a attaqué pour diffamation le magazine. Le mercredi 26 octobre, dans une très longue interview auprès du Parisien, le président de la FFF Noël Le Graët avait rejeté toutes les accusations et dénoncé une cabale contre lui. "Ce ne sont pas des accusations, mais des rumeurs qu'on fait circuler sur la base de témoignages anonymes. Je démens totalement et fermement. Je n'ai jamais harcelé personne", lançait-il fermement dans un premier temps.

Et d'avancer la thèse d'un complot contre lui pour le faire tomber. "J'ai la faiblesse de le penser. C'est tellement absurde. J'ai essayé de chercher un visage, une personne… Pendant plusieurs jours, mon nom a été jeté en pâture. On m'a affublé de tous les maux. J'ai pris une vague en pleine face. Avec le tribunal Twitter, certains procureurs médiatiques, cela devient une horreur. Trop, c'est trop. Cela me blesse terriblement aujourd'hui…"

A la sortie du Comex du 11 janvier qui a acté sa mise en retrait, Eric Borghini, membre de ce dernier a indiqué que Noël Le Graët avait de nouveau juré n'avoir rien fait. "Nous sommes allés au fond des choses. On a commencé par écouter notre président, qui a commencé le Comex en nous disant 'je n'ai rien fait, je jure sur votre tête à tous que je n'ai rien fait et que le rapport de l'audit sera très positif pour moi, il n'y aura rien contre moi'. Noël Le Graët aurait lui-même proposé de se mettre en retrait, jusqu'à ce que le rapport d'audit soit étudié par le comité exécutif.

Un scandale de harcèlement sexuel plus large à la FFF ?

Le cas Le Graët est-il le symptôme de dérives plus larges au sein de la Fédération française de football ? Dans une vidéo partagée sur Youtube le 16 septembre dernier, le journaliste indépendant Romain Molina expliquait que divers abus subis au sein de la FFF avaient été passés sous silence pendant des décennies. Il évoquait des faits supposés ayant commencé dans les années 1980 avec Francis-Pierre Coché, qui était alors le sélectionneur de l'Équipe de France féminine et aurait harcelé sexuellement des joueuses pour qu'elles puissent intégrer l'équipe de France.

"Les administrations se sont succédé, les dirigeants se sont succédé, mais au final, c'est quasiment le même système d'étouffer les affaires", expliquait alors le chroniqueur. Il prenait l'exemple de l'entraîneuse Angélique Roujas, qui a été licenciée par la FFF pour avoir profité de mineures. Selon Romain Molina, toutes les personnes de la FFF étaient au courant à l'époque, mais la dirigeante était pourtant parvenue à garder ses licences d'entraîneur et a été mise à la porte de longues années après les faits.

Romain Molina souligne aussi depuis plusieurs mois que des dirigeants de la FFF ont été mis au courant de ces agissements, mais que personne n'a fait quoi que ce soit. Ainsi, Brigitte Henriques, numéro 2 de la Fédération, aurait assuré à une joueuse qu'elle ne pouvait rien faire. L'auteur de l'enquête assure que certaines familles et certains joueurs n'ont pas osé parler par crainte.

D'autres, membres de clubs amateurs ou familles de membres, ont adressé des mails et des lettres pour des cas de pédocriminalité à la FFF. Selon le journaliste, ils n'ont, en retour, reçu ni assistance ni réponse. La Fédération française de football n'aurait pas informé les ministres des Sports et les autorités compétentes des faits qui lui ont été confiés. "Si ça va jusqu'au bout, on va se rendre compte que la Fédé, évidemment, était au courant et a failli à sa mission de service public", assure Romain Molina.

La polémique Zinedine Zidane, le dérapage de trop ?

Déjà critiqué à la tête de la FFF à bientôt 82 ans, Noël Le Graët n'a pas survécu à un entretien accordé à RMC Sport dimanche 8 janvier. Au micro de "Bartoli Time", le président de la fédération avait commenté la reconduction de Didier Deschamps en tant que sélectionneur de l'équipe de France et jugé la rumeur Zidane infondée pour prendre la tête des Bleus. "Je ne l'aurais même pas pris au téléphone", avait lâché un Le Graët visiblement agacé et en roue libre quand il s'est agi de commenter l'avenir de Zizou et son éventuel départ pour le Brésil. "Zidane au Brésil ? Je n'en ai rien à secouer, il peut aller où il veut ! Il peut aller où il veut, dans un club. En sélection, j'y crois à peine en ce qui le concerne."

Quelques minutes après ses propos, Kylian Mbappé lui-même avait défendu Zinedine Zidane dans un tweet cinglant au milieu d'un tollé général contre le président de la Fédération : "Zidane c'est la France, on manque pas de respect à la légende comme ça." Une réaction qui sera saluée par de nombreuses personnalités, laissant entrevoir une ambiance probablement délétère au sein de la FFF. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra ne manquera pas non plus de recadrer Noël Le Graët. "Déclarations à nouveau hors sol avec en prime cette fois un manque de respect honteux, qui nous heurte tous, à une légende du foot et du sport : un 'président' de la première fédération sportive de France ne devrait pas dire ça, a estimé la membre du gouvernement. Des excuses pour ce mot de trop sur Zinédine Zidane s'il vous plaît."

"Lassitude, pour ne pas dire exaspération", pour Oudéa-Castéra

Face à la polémique, le président de la FFF avait publié un communiqué lundi 9 janvier auprès de l'AFP, parlant de propos maladroits et présentant ses excuses à Zinedine Zidane. "Je tiens à présenter mes excuses pour ces propos qui ne reflètent absolument pas ma pensée, ni ma considération pour le joueur qu'il était et l'entraîneur qu'il est devenu. J'ai accordé un entretien à RMC que je n'aurais pas dû accorder car il cherchait la polémique en opposant Didier à Zinedine Zidane, deux monuments du football français. J'admets avoir tenu des propos maladroits qui ont créé un malentendu. Zinedine Zidane sait l'estime immense que je lui porte, comme tous les Français", écrira Noël Le Graët. Selon une information du Parisien, le président de la FFF devait appeler le champion du monde pour expliquer ses propos et de nouveau s'excuser.

Ces excuses n'auront sans doute pas suffi. La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra dénoncera des "mots sont inquiétants tant ils montrent que c'est possible que ça disjoncte à nouveau à l'avenir" et exprimera "une forme de lassitude, pour ne pas dire exaspération, à l'égard de propos qu'on ne veut plus entendre et d'attitudes qu'on ne veut plus voir", soulignant la "dimension de représentation essentielle" du président de la FFF et une "faillite, avec une parole qui flanche, une parole en roue libre, parfois gravement, de façon répétée". Suivie par d'autres membre du gouvernement et de la majorité, la ministre ajoutera que "ces sorties de route successives nuisent à l'image de notre pays" et que "nos grands joueurs méritent mieux que ce qu'ils ont aujourd'hui à la tête de leur fédération". Une pression qui n'offrait que peu de choix au Comité exécutif.

Pour le ministère des Sports, l'enquête interne permettra de "montrer que la FFF ne fait pas rien, notamment en matière de contrôle d'honorabilité des encadrants dans les clubs dans le cadre de la protection des licencié(e)s et de la lutte contre toutes les formes de violences et d'exclusions, qu'il ne faut pas oublier, tant en termes de prévention que d'actions". Quant à celle de la justice, elle pourrait aller bien plus loin dans les sanctions.

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