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Interview de Nicolas Vallée, photographe

 

Nicolas Vallée, âgé de 28 ans et originaire de l'Oise, est infographiste et photographe amateur. Il nous raconte sa passion pour la photo, le cyclisme et surtout pour Paris-Roubaix.

Que représente Paris-Roubaix pour vous ?
Nicolas Vallée :
Je dirais que c'est un peu comme si j'avais toujours connu Paris-Roubaix ! Déjà, tout jeune, mon père m'emmenait au départ à Compiègne, à 5 km de Lacroix-Saint-Ouen, la commune où j'habite.

Y a-t-il une ambiance différente par rapport à d'autres courses ?
C'est clair, cette course est complètement différente des autres. Dès le départ, on ressent une certaine tension. Les coureurs présents savent ce qui les attend. Et c'est pareil pour les suiveurs, notamment les photographes. Ensuite, les conditions météo sont parfois très difficiles. Tout peut se jouer sur une chute, une crevaison...

nicolas vallee portrait
Chaque secteur pavé a une histoire, certains sont même mythiques. Il faut voir la foule, l'engouement du public, des Belges et des Néerlandais en grande partie. Puis c'est la délivrance, l'arrivée au Vélodrome de Roubaix, le dernier tour de piste... Je crois que c'est l'une des courses où l'on peut dire que, du premier au dernier coureur, tous ont fait quelque chose d'incroyable.

D'où vous est venue cette passion pour la photo ?
C'est vers l'âge de 16 ans que j'ai commencé à m'intéresser à la photo. J'avais déjà cette passion pour le cyclisme, mais aussi pour la nature et les paysages. Naturellement, j'ai eu envie de saisir des moments subtils, des lumières, des émotions ou des efforts. Pour le moment, je ne suis pas professionnel, même si j'aimerais qu'un jour...

Et votre intérêt pour le cyclisme ?
J'étais tout gamin. Pendant les vacances d'été, je me suis mis à regarder le Tour de France à la télé, j'ai tout de suite accroché ! J'allais refaire les étapes du Tour sur mon vélo dans mon quartier après la diffusion... Ensuite, j'ai pris une licence et j'ai pratiqué le cyclisme en compétition.
 
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De quelle photo êtes-vous le plus fier ?
J'ai un faible pour la photo du secteur pavé des Orchies, sur le chemin des Prières-Chemin des Abattoirs. Pour moi, elle exprime ce qu'est réellement Paris-Roubaix : ce long serpentin de coureurs et de suiveurs, englués dans la boue et la poussière, encouragés par une foule en délire...

Avez-vous déjà exposé vos photos ?
Oui, plusieurs fois chez un ami photographe de Compiègne, mais aussi à l'Alpe d'Huez, au Championnat du monde de Stuttgart l'année dernière, ou encore chez moi, à Lacroix-Saint-Ouen, lorsque nous avons accueilli une étape du Tour de Picardie.


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