Les pires pénaltys de l'histoire du football Des pénaltys qui virent au flop

Des glissades ridicules, des combinaisons manquées, des tirs totalement dévissés et même un pénalty inscrit contre son camp : vous serez surpris de voir à quel point cet exercice peut tourner au grand n'importe quoi !

Feinte de frappe, glissade et... carton jaune

 

Le 6 septembre 2011, le Cairo Stadium voit le 1er tour de la Coupe d'Egypte mettre aux prises les locaux d'Al Ahly au Kima d'Assouan. Les Cairotes sont les favoris logiques de ce match d'ouverture, leur équipe étant la plus titrée de la compétition née en 1999.

Le calvaire du Kima se traduit par 4-0 au tableau d'affichage quand, à 10 minutes du terme de la partie, Al Ahly obtient un pénalty. Un nouvel entrant, Amir Sayoud, a l'occasion de participer au festival cairote en assommant un peu plus ses malheureux adversaires.

L'Algérien s'élance face au gardien Haytham Gamal qui anticipe sur sa droite. Mais juste avant d'armer sa frappe du gauche, l'international espoir arrête son geste pour feinter son opposant. Puis, dans une scène assez désolante, perd son équilibre avant de tomber au sol, le nez dans la pelouse.

Sanctionné pour comportement anti-sportif

Le désespoir s'ajoute à l'humiliation puisque dans sa glissade, Sayoud a tout de même réussi à tirer ; une frappe molle que le gardien se contente de ramasser sans danger.

Le cauchemar du milieu de terrain devient évident quand l'arbitre lui inflige... un carton jaune ! Selon la loi 14 du règlement FIFA, en effet, il est permis de "marquer un temps d'arrêt dans sa course avant de tirer un coup de pied de réparation" mais pas de "faire semblant de frapper le ballon après avoir terminé sa course".