Ces footballeurs passés chez l'ennemi Antonis Nikopolidis, du Panathinaïkos à l'Olympiakos

En Grèce, le duel entre les "éternels rivaux" du Panathinaïkos d'Athènes et de l'Olympiakos du Pirée est le derby historique de la capitale. En 2004, le transfert du gardien Antonis Nikopolidis, du premier vers le second, a fait couler beaucoup d'encre. Retour sur un parcours atypique.

En 1989, Antonis Nikopolidis a quitté son club formateur, le FC Anagenisi Arta, pour signer au "Pana". L'année suivante, pour sa 1re titularisation, c'est face à l'Olympiakos qu'il a justement découvert le haut niveau. Ensuite, le gardien grec n'a plus jamais quitté les cages du Panathinaïkos... Jusqu'à la saison 2003-2004, où il est remplacé par Konstantinos Chalkias.

L'explication n'est pas uniquement sportive. En fin de contrat, Antonis Nikopolidis trouvait insuffisante l'offre de prolongation faite par son club : 400 000 € par an. Les supporters, ignorant cela, prennent partie pour leur champion, relégué sur le banc de touche a priori sans explication après 15 ans de bons et loyaux services. Puis ils se retournent contre lui en fin de saison, alors qu'une rumeur persistante annonce son départ pour le Pirée.

Effectivement, avant le début de l'Euro 2004 qui sacrera Antonis Nikopolidis et l'équipe grecque, celui-ci trouve un accord avec l'Olympiakos, à hauteur de 600 000 € par an. Depuis son arrivée au Pirée, il a réussi le doublé Coupe-Championnat en 2005, 2006 et 2008, et le doublé SuperCoupe-Championnat en 2007.