Beaux gestes de fair-play Istvan Gulyas fait reporter la finale de Roland Garros
Istvan Gulyas est surnommé "Monsieur fair-play" depuis sa finale perdue au tournoi de Roland Garros en 1966. Son adversaire, Tony Roche, se blesse légèrement la veille de la finale lors d'un match en double. Le samedi matin, Gulyas l'apprend et demande à ce que la finale (prévue initialement le samedi) soit décalée de 24 heures.
Les organisateurs acceptent la requête du Hongrois qui, à 35 ans, accède pour la première (et la dernière) fois de sa carrière à une finale de Grand Chelem. Malgré son entorse, Tony Roche parvient à dominer Istvan Gulyas en 3 sets (6-1, 6-4, 7-5) et remporte son seul et unique tournoi de Grand Chelem.
Et aussi Le dossier spécial Roland Garros