Olivier Chiabodo : "Des affaires de moeurs sur des mineurs" à TF1 ?

Olivier Chiabodo : "Des affaires de moeurs sur des mineurs" à TF1 ? OLIVIER CHIABODO - L'ancien présentateur, connu pour avoir triché lors d'un épisode d'Intervilles, aurait fait de nombreuses révélations sur le groupe TF1 lors d'une audition.

[Mis à jour le 4 avril 2018 à 15h43] En 1997, les téléspectateurs découvrent en direct qu'Olivier Chiabodo a triché lors de la présentation du jeu Intervilles, diffusé sur TF1. A l'époque, l'animateur avait fait un signe de la main à l'équipe du Puy-du-Fou afin de leur donner la bonne réponse. Suite à cet événement qui a fait grand bruit, Olivier Chiabodo a été licencié par la chaîne, qui a décidé en 2006 de le rembaucher. En septembre 2017, le présentateur a porté plainte contre X pour harcèlement moral. D'après son avocat, Chiabodo aurait été "placardisé" et estime que ce sont des "prétextes fallacieux et énigmatiques" qui ont été avancés pour le licencier. Cette semaine, Olivier Chiabodo fait son grand retour dans les médias, après avoir été entendu par la police. Selon le journal Le Parisien, qui s'est procuré le procès verbal de l'audition, l'animateur aurait fait de nombreuses révélations.

Cette information est à prendre au conditionnel, puisque rien n'a été confirmé par le principal intéressé, mais voilà ce qu'aurait affirmé Olivier Chiabodo aux forces de l'ordre selon Le Parisien. "J'ai assisté à des choses terribles et inadmissibles au cours de ma carrière à TF1". L'affaire va plus loin, puisque l'ancien présentateur aurait évoqué des "affaires de mœurs touchant des mineurs". Il aurait aussi expliqué avoir été "humilié" par le groupe TF1 "à plusieurs reprises" entre 2006 et 2017. "En dix ans de poste, j'ai changé 12 fois de loca­li­sa­tion de bureau, toujours de plus en plus exigu. L'un des derniers se trou­vait entre une salle de réunion et une porte de toilettes. Il est arrivé que mon badge soit désac­tivé alors qu'il y avait une assem­blée géné­rale, afin que je ne puisse pas poser de ques­tions à mes employeurs".