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Expositions > "Almodovar Exhibition !" à la Cinémathèque
 EXPOSITION 
Avril 2006

Pedro Almodovar fait son cinéma à Paris

Jusqu'au 31 juillet 2006, Pedro Almodovar fait son cinéma à la Cinémathèque de Paris. L'exposition revient sur son impressionnante filmographie : "Volver", en salle le 17 mai, est déjà son 17ème film.
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"Almodovar : Exhibition !"... un titre prometteur. Almodovar se dévoile, se dénude, se découvre à la Cinémathèque française. "Je crois que les spectateurs ont le droit de savoir ce que je ne montre pas dans mes films", annonce d'emblée le réalisateur. Une découverte de l'œuvre du plus célèbre cinéaste espagnol, étonnamment mise en volume.

Y aller
La Cinémathèque française - Musée du cinéma
51 rue de Bercy, 75012 Paris
Métro Bercy
Informations 0171193333
Horaires
lundi-vendredi de 12h à 19h, nocturne le jeudi jusqu'à 22h. Samedi et dimanche de 10h à 20h.
Fermeture le mardi.
Tarifs
Plein : 9 €
Réduit : 7 €
- 12 ans : 6 €
Sept espaces intimistes
A travers de nombreux objets, tableaux, photographies et affiches, "Almodovar Exhibition" plonge le visiteur dans son univers chamarré et nous invite à découvrir ses sources d'inspiration. Une simple valise d'écolier ouvre le parcours de l'exposition, rappelant les origines modestes du cinéaste. Le jeune homme originaire de la Manche, immigré en Estrémadure, a découvert l'écriture avant le cinéma. Un été, sa mère lui achète une méthode de dactylo et une machine à écrire. Elle ne s'imagine pas à quel point elle va changer sa vie, mais aussi le paysage cinématographique du XXIème siècle. "J'ai alors découvert que ma vocation était de raconter des histoires", affirme Almodovar. En maniant sa première caméra Super 8, il réalise rapidement qu'il a plus de talent à allier les images et les mots. "Et, par respect pour la littérature, j'ai décidé de ne pas écrire de romans", sourit celui qui fut sacré meilleur réalisateur à Cannes en 1999. Né en 1949, le cinéaste a réalisé des dizaines de courts-métrages et 17 longs-métrages. Certaines de ses œuvres inédites, notamment des courts-métrages réalisés pour la télévision espagnole, sont diffusées tout au long de l'exposition.

Une sacralisation des objets
Tout au long de l'exposition, l'œuvre du réalisateur est mise en scène : on retrouve les décors, les meubles présents dans les films d'Almodovar. Le parcours coloré explore tous les aspects de sa vie et ses films, exposant parfois des objets intimes, comme son cartable d'écolier ou ses livres de chevet. "Les objets dans les vitrines et sur les murs sont insignifiants pour moi, ces petits carnets, ces livres qui traînent au pied de mon lit sont des choses très communes. Ils ont beau être intronisés, sacralisés dans l'exposition, je continue à penser qu'ils sont sans signification."

Un monde à part
Madrid, le corps, la figure humaine, l'art pop, l'écrit et le spectacle, chaque thème du monde du cinéaste est représenté. Un monde dans lequel le spectateur devient partie prenante : assis dans un fauteuil, il décroche un téléphone et est plongé dans les dialogues de "Kika" ; entrant dans une chambre, véritable tableau en trois dimensions à la manière d'un décor de cinéma, il est le témoin des plus belles scènes d'amour tournées par le réalisateur. "Mon œuvre et ma personne sont indissociables", affirme le cinéaste, qui revient sur les préparatifs de cette exposition. Une préparation qui a pris la forme de celle d'un long-métrage : écriture d'un scénario, étude de la scénographie, réalisation et enfin montage. L'exposition se veut une métaphore du cinéma d'Almodovar, une somme de ses œuvres qui ne ferait plus qu'un film. Face à cet hommage, le réalisateur semble destabilisé. "Je suis le pire spectateur de cette exposition", déclare-t-il. "Elle crée chez moi une sensation étrange... mais agréable : voilà ma vie, maintenant je peux en commencer une autre !"

Hommage
Le réalisateur rend hommage à plusieurs artistes inspirateurs de son œuvre. Peu connus en France mais symboles de la movida, cette vague de liberté qui gagna l'Espagne à la mort de Franco, on découvre des artistes comme Juan Gatti, auteur des affiches de ses films, ou le peintre Antonio Lopez. "Touche à tout", à la fois graphiste, photographe, écrivain et vidéaste, Almodovar entretient une relation passionnelles à l'image. Image en mouvement de ses films, image fixe, qu'il privilégie à la vidéo lors de leur préparation. On admire les photos du cinéaste.
Avec cette exposition, la Cinémathèque française, après le succès de "Renoir-Renoir", s'affirme comme un lieu incontournable pour les amateurs du cinéma d'aujourd'hui, présentant le cinéma comme un art contemporain.

LES PLUS BELLES PHOTOS DE L'EXPOSITION
 
 Laura Matesco, L'InternauteParis
 
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