De nombreuses légendes entourent les alignements de Carnac, dont des mystères encore non élucidés. Mais s'il y a bien une chose dont sont désormais certains les scientifiques, c'est qu'ils auraient été érigés entre 4 000 et 3 000 av. J.-C., en plein cœur du Néolithique.
Il s'avère que certains alignements sont bien plus anciens que d'autres, à 7 000 ans avant J-C ! Plusieurs outils ont permis d'établir ces datations : la stratigraphie séquentielle, la culture matérielle ou la datation au radio-carbone.
L'incroyable Géant du Manio est la plus grande pierre dressée du site de Manio à Carnac, du haut de ses 6,5 mètres de hauteur.
Le mystère règne sur les raisons qui ont poussé nos ancêtres à ériger ces menhirs. Les légendes fleurissent autour de toutes ces pierres dressées et leurs troublants alignements.
Si la raison de ces alignements de pierre demeure encore un grand mystère, les chercheurs ont longtemps pensé qu'il s'agissait de nécropoles pour le culte des morts. "Carnac" signifie en effet "amas de pierres sur une tombe".
Le tumulus Saint-Michel est le plus grand des tombeaux du Morbihan (125 m long, 60 m large et 10 m haut) et de la planète. Il aurait abrité la sépulture d'un haut dignitaire du Néolithique au 5e millénaire avant J.-C. Sur ses 35 000 m3, on y trouva des haches polies en jadéite.
En effet, il n'y a pas que des pierres dressées à Carnac, mais également des tombes comme le Dolmen de Kermario. Pour transporter les pierres, les peuples sédentaires auraient utilisé la technique des rondins de bois et des cordages.
Les menhirs disposés en files parallèles et regroupés sur 3 sites (Ménec, Kermario, Kerlescan) auraient servi à étudier la position des astres ou de calendrier géant de l’agriculture. Des chercheurs ont découvert que le soleil venait frapper les pierres selon la saison agricole.
A Carnac, l'ensemble de Mané-Kerioned est constitué de 3 dolmens à couloir entourés de petits menhirs, dont le troisième comporte des pierres gravées comportant des motifs étranges : des enchevêtrements de rectangles labyrinthiques avec des lignes ondulantes comme des serpents.
Ces géants de pierre n'ayant pas encore révélé tous leurs secrets, depuis le 18e siècle, certains y voient des temples celtiques ou bien des cultes druidiques du serpent en raison de la forme sinueuse des alignements.