Des champions naturellement favorisés
Il n'est guère étonnant que ce classement soit en majorité composé de poissons. Ces derniers ont des prédipositions naturelles favorables aux conditions de vie sous-marine. Ce sont les vertébrés qui ont acquis le profil le mieux adéquat à la vitesse dans l'eau. Les muscles des poissons composent selon l'espèce 30 à 65 % du poids du corps.
Les premiers poissons connus apparurent pendant l'ordovicien, il y a environ 500 millions d'années. Il s'agissait de poissons à mâchoires ou placodermes. L'adaptation des poissons à leur milieu a ainsi été réalisée il y a très longtemps.
Les écailles,
le mode respiratoire, la mobilité des nageaoires caudales et dorsales, les vertèbres et les muscles segmentés sont quelques-unes des caractéristiques qui leur assurent tant la propulsion que la stabilité.
Cependant, tous n'excellent pas en course de vitesse :
certaines espèces,
parce qu'elles vivent dans
les grands fonds,
ou
que
les
eaux
calmes qui
les abritent,
ne nécessitent pas
d'effort physique particulier, ne bénéficient pas d'une telle morphologie.
Certaines espèces d'eau douce seront ainsi munies d'un corps plus effilé afin de se faufiler à travers les rochers.
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Les champions de la vitesse dans la chaîne alimentaire
Le requin mako et l'orque sont friands de thon, d'espadon et de poisson voilier. Leur vitesse leur permet de se mesurer à des poissons plus petits certes, mais également plus rapides en vitesse de pointe. Il s'agit pour la plupart d'espèces carnassières.
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Les mammifères terrestres les plus rapides
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